Résumé
Les facteurs de production sont les ressources mises en œuvre dans la production de biens et de services, par exemple les machines et travailleurs. L'école physiocratique se fonde sur une analyse des facteurs de production. Elle considère que la terre est la ressource naturelle fondamentale, et donc le facteur de production principal. C'est, selon elle, la seule source de la croissance économique. Le point de vue physiocrate est d'autant plus facile à défendre par ses tenants de l'époque que la France, où naît ce courant de pensée, est à l'époque très majoritairement agraire. Le travail de la terre est valorisé. Le capital l'est moins et n'est pas rangé dans la catégorie des facteurs de production ; les auteurs physiocrates reconnaissent toutefois l'importance de l'investissement en ce qu'il influe sur la productivité du sol. Les économistes de l'école classique retenaient deux facteurs de production, formalisés par Adam Smith : le capital et le travail. Smith, toutefois, fonde toute sa pensée sur le travail comme étant l'unique facteur de production, et le capital comme n'étant qu'un dérivé du travail. Le travail est d'autant plus facilement appareillé à une production qu'il est libre. Lorsque la richesse générée par le travail s'accumule, se forme alors le capital (voir Accumulation du capital). Adam Smith résume ainsi que le travail est . John Maynard Keynes soutient que le travail est le seul véritable facteur de production. Selon lui, . Aujourd'hui, les économistes ne retiennent que ces deux facteurs de production, capital et travail. Le facteur capital se décompose en plusieurs sous-éléments : le capital physique (immobilier, matériels de production, biens durables), qui s'accroît avec l'investissement et, sans investissement, décroît au fil du temps (selon un taux de dépréciation du capital) ; la force de travail des individus : leur énergie musculaire et leur endurance sous l'effort ; le capital humain, qui correspond aux connaissances accumulées par les humains et mobilisables pour travailler (apprentissage, formation d'ingénieur, expérience) ; le capital immatériel, concept développé par l'économie du savoir, qui correspond à la valeur accumulée par une entreprise sous forme d'organisation, de savoir-faire accumulé, ou d'.
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