Concept

Avicenne

Résumé
Ibn Sina (en persan : ابن سینا) connu en Occident sous le nom d'Avicenne (du latin médiéval Avicenna), est un philosophe et médecin persan, né le près de Boukhara, dans l'actuel Ouzbékistan et mort en à Hamadan (Iran). Il est l'auteur d'ouvrages de référence en médecine et en philosophie, ainsi que de sciences voisines, comme l'astronomie, l'alchimie, et la psychologie rédigés principalement en arabe classique. Ses disciples l'appelaient cheikh el-raïs, c'est-à-dire « prince des savants », Maître par excellence, ou encore le troisième maître (après Aristote et Al-Fārābī). Ses œuvres principales sont l'encyclopédie médicale Qanûn (« Canon de la médecine ») et ses deux encyclopédies scientifiques le Livre de la guérison (de l'âme) et Danesh-e Nâma (« Livre de science »). Dans son Qanûn, il opère une vaste synthèse médico-philosophique avec la logique d'Aristote, combinée avec le néo-platonisme, élevant la dignité de la médecine comme discipline intellectuelle, compatible avec le monothéisme. Son influence sera prédominante dans l'Occident médiéval latin jusqu'au . Si son œuvre médicale n'a plus qu'un intérêt historique, son œuvre philosophique se situe au carrefour de la pensée orientale et de la pensée occidentale. Elle reste étudiée au début du aussi bien dans le cadre de l'islam que de la philosophie académique. Son nom persan, Ibn Sina, signifie « fils de Sina » (ابن سینا ou پور سینا ; son nom arabe complet est Abū ʿAlī al-Ḥusayn ibn ʿAbdillāh ibn al-Ḥasan ibn ʿAlī ibn Sīnā (أبو علي الحسين بن عبد الله بن الحسن بن علي بن سينا). Aux , premiers siècles de l'hégire pour le monde musulman, les conquérants arabes se trouvent en présence de communautés appartenant surtout au christianisme oriental en Égypte, Palestine, Syrie et Mésopotamie. Ces communautés avaient déjà produit des traductions des œuvres, du grec au syriaque. Ce travail se poursuit jusqu'au . De 750 à 850, période des califes Abbassides, la science arabo-musulmane est en plein essor. Les traducteurs des califes utilisent d'abord les versions syriaques, puis les textes grecs, pour les traduire en arabe.
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