Marilyne AndersenMarilyne Andersen est professeure ordinaire en technologies durables de la construction et dirige le Laboratoire Performance Intégrée au Design (LIPID) qu'elle a fondé en automne 2010. Elle a été Doyenne de la Faculté de l'Environnement Naturel, Architectural et Construit (ENAC) de l'EPFL de 2013 à 2018 et est la Directrice Académique du Smart Living Lab à Fribourg. Elle co-dirige également le Student Kreativity and Innovation Laboratory (SKIL) à l'ENAC.Avant de rejoindre l'EPFL, elle était professeure assistante puis associée (tenure-track) dans le Building Technology Group du MIT, au sein du Département d'Architecture, où elle a fondé et dirigé le MIT Daylighting Lab depuis 2004. Elle a aussi été professeure invitée à la Singapore University of Technology and Design en 2019. Marilyne Andersen détient un Master ès sciences en physique et s'est spécialisée dans l'éclairage naturel durant sa thèse dans la physique du bâtiment à l'EPFL au Laboratoire d'énergie solaire et de physique du bâtiment (LESO) ainsi qu'en tant que chercheuse invitée au Building Technologies Department du Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie. Ses recherches se situent à l'interface entre sciences, ingénierie et architecture avec une attention spécifique sur l'impact de la lumière naturelle sur les occupants d'un bâtiment. Avec un focus sur les questions de confort, de perception et de santé et leurs implications énergétiques, ces efforts de recherche visent à une intégration plus profonde de la performance lumineuse et du confort intérieur dans le processus de conception, grâce à de nouvelles synergies avec d'autres domaines scientifiques, comme la chronobiologie et les neurosciences ainsi que la psychophysique ou l'informatique et l'imagerie digitale. Elle s'appuie sur ces recherches pour les étendre à la pratique architecturale à travers la startup OCULIGHT dynamics qu'elle a co-fondée, et qui offre des services spécialisés en éclairage naturel avec un accent particulier sur les effets psycho-physiologiques de la lumière naturelle sur les occupants d'un bâtiment. Elle est l'auteure de plus de 200 articles référés publiés dans des revues scientifiques et lors de conférences internationales, ainsi que la lauréate de plusieurs bourses et prix dont: le Daylight Award for Research (2016), onze prix et distinctions pour ses publications (2009, 2011, 2012, 2015, 2018, 2019, 2021) dont le Taylor Technical Talent Award 2009 décerné par la Illuminating Engineering Society, le 3M Non-Tenured Faculty Award (2009), le Mitsui Career Development Professorship au MIT (2008) et le prix EPFL de la Fondation Chorafas en durabilité attribué pour sa thèse (2005). Ses travaux de recherche ou d'enseignement ont été soutenus par des organisations professionnelles, institutionnelles et industrielles tels que les Fonds National pour la Recherche Scientifique (en Suisse et aux USA), la fondation Velux, le programme Européen Horizon 2020, la Boston Society of Architects, la MIT Energy Initiative et InnoSuisse. Elle a été la directrice et responsable académique de l'équipe suisse et son projet NeighborHub, qui a gagné la compétition U.S. Solar Decathlon 2017 avec 8 podiums sur 10 épreuves. Elle est membre du Conseil de la Fondation LafargeHolcim pour la construction durable et dirige son Comité Académique. Elle est également membre du conseil éditorial de la revue scientifique Building and Environment chez Elsevier ainsi que des revues LEUKOS (de la Illuminating Engineering Society) et Buildings and Cities chez Taylor et Francis. Elle est Experte pour le Conseil d'Innovation InnoSuisse ainsi que membre fondatrice et membre du Conseil de la Fondation Culture du Bâti (CUB). Elle est aussi membre fondatrice de la Daylight Academy et membre active de plusieurs comités de l'Illuminating Engineering Society (IES) et de la Commission Internationale de l'Eclairage (CIE).
Maryam KamgarpourMaryam Kamgarpour holds a Doctor of Philosophy in Engineering from the University of California, Berkeley and a Bachelor of Applied Science from University of Waterloo, Canada. Her research is on safe decision-making and control under uncertainty, game theory and mechanism design, mixed integer and stochastic optimization and control. Her theoretical research is motivated by control challenges arising in intelligent transportation networks, robotics, power grid systems and healthcare. She is the recipient of NASA High Potential Individual Award, NASA Excellence in Publication Award, and the European Union (ERC) Starting Grant.
Johan Alexandre Philippe GaumeI started my scientific career in 2008 at the Grenoble University in the IRSTEA laboratory where I did my master's thesis on the rheology of dense granular materials using the discrete element method. In the same lab, I followed with a PhD on the numerical modeling of the release depth of extreme avalanches using a combined mechanical-statistical approach and spatial extreme statistics. In 2013 I obtained a postdoc position at the WSL Institute for Snow and Avalanche Research SLF in Davos where I was in charge of developing and applying numerical models to improve the evaluation of avalanche release conditions and thus avalanche forecasting. While my PhD was mostly theoretical and numerical, my postdoc in Davos allowed me to gain a practical expertise by participating in laboratory and field experiments which helped to validate the models I develop. In 2016, I was awarded a SNF grant to work as a research and teaching associate in CRYOS at EPFL on the multiscale modeling of snow and avalanche processes. I developed discrete approaches to model snow micro-structure deformation and failure in order to evaluate constitutive snow models to be used at a larger scale in continuum models. I also developed numerical models for wind-driven snow transport. In 2017, I was a Visiting Scholar at UCLA to work on a Material Point Method (MPM) to simulate both the initiation and propagation of snow avalanches in a unified manner. The UCLA MPM model was initially developed for the Disney movie "Frozen" and has been modified and enriched based on Critical State Soil Mechanics to model the release and flow of slab avalanches. The results of this collaboration have been published in Nature Communications. In 2018, I was awarded the SNF Eccellenza Professorial Fellowship and became professor at EPFL and head of SLAB, the Snow and Avalanche Simulation Laboratory. At SLAB, we study micro-mechanical failure and fracture propagation of porous brittle solids, with applications in snow slab avalanche release. We also simulate avalanche dynamics and flow regime transitions over complex 3D terrain through the development of new models (depth-resolved and depth-averaged) based on MPM.In 2020, I obtained a SPARK grant to develop a new approach to simulate and better understand complex process chains in gravitational mass movements, including permafrost instabilities, rock, snow and ice avalanches and transitions to debris flows.
André-Gilles DumontAndré-Gilles Dumont est né en 1951 à la Brévine (NE). Il obtient en 1976 le diplôme d'ingénieur civil de l'EPFL.
Jusqu'en 1979, il est collaborateur d'un bureau d'ingénieurs et dirige la construction de divers bâtiments. Il entre ensuite au Laboratoire des voies de circulation (LAVOC) où il va développer une méthodologie d'essais en vraie grandeur des superstructures routières. Cette activité sera poursuivie au niveau international au sein de deux groupes d'experts scientifiques de l'OCDE.
Parallèlement au développement du LAVOC et à l'exécution de nombreux mandats pour des tiers, il est l'auteur de plusieurs recherches dans le domaine des matériaux granulaires et des bitumineux modifiés par des polymères.
En Suisse, il assume dès 1985 la présidence de la commission Technologie des matériaux de l'Union des professionnels suisses de la route puis, dès 1990, celle de la commission de coordination Exécution et entretien.
Depuis 1991, il est professeur et dirige le LAVOC. Il enseigne aux étudiants du génie civil et du génie rural, d'une part le tracé des voies de circulation et, d'autre part la construction et l'entretien des superstructures routières. Il mène également des recherches dans le domaine des propriétés des matériaux hydrocarbonés et de la modélisation des chaussées, comme dans celui de l'utilisation de la CAO pour l'élaboration des projets routiers et la prise en compte des facteurs environnementaux.