La mythologie franque, c'est-à-dire la mythologie de la tribu germanique des Francs, prend racine dans le paganisme polythéiste germanique et des éléments gréco-romains inclus durant le haut Moyen Âge. Cette mythologie a prospéré parmi les Francs jusqu'à la conversion de au christianisme nicéen (vers 500), bien que de nombreux Francs étaient déjà chrétiens avant cette date. Le paganisme a été progressivement remplacé du fait de la christianisation mais on trouvait encore des païens au cœur du territoire franc de Toxandrie à la fin du . La religion des Francs à l'époque des migrations partage probablement beaucoup de caractéristiques avec les autres variantes de paganisme germanique, par exemple en plaçant des autels dans des vallées forestières, au sommet de collines, au bord de lacs ou de rivières et en consacrant des bois. En général, les dieux germaniques étaient associés à des lieux de culte locaux et leur pouvoir sacré était associé à des endroits spécifiques en dehors desquels ils n'étaient ni vénérés ni craints. D'autres dieux sont connus et partagés par les tribus bien qu'ils portent des noms différents. Parmi ces derniers, les Francs ont probablement un dieu omnipotent Allfadir ("All Father", Père de tout) qui vivrait dans un bois sacré. Les peuples germaniques se sont peut-être recueillis là où ils pensaient qu'il vivait et ont peut-être fait des sacrifices humains. Des variantes de Allfadir se réfèrent généralement à Wuotan (Wodin, Odhinn). Les Francs croyaient probablement en Wuoton comme le "chef" des bénédictions. L'historien Tacite faisait le rapprochement d'Odin avec Mercure et Zio (Tyr) avec Mars. Selon Herbert Schutz, la plupart de leurs dieux étaient "mondains", ils avaient une apparence et avaient des relations concrètes avec les objets terrestres, par opposition au Dieu chrétien transcendant. Tacite mentionne également la déesse Nerthus vénérée par les peuples germaniques. D'après Perry, elle était également vénérée par les Francs.