Les langues officielles de la Papouasie-Nouvelle-Guinée sont le tok pisin, l'anglais, le hiri motu ainsi que la langue des signes papouasienne. Le tok pisin, un pidgin à base lexicale anglaise, et bien que n'étant la langue maternelle que de , est la langue la plus largement parlée à travers la Papouasie-Nouvelle-Guinée, servant de langue véhiculaire dans le pays. Selon le recensement du pays de 2011, 57 % des Papouasiens de 10 ans et plus savent la lire et l'écrire (contre 44 % en 2000). C'est la langue véhiculaire qui progresse le plus en alphabétisation, devant l'anglais. Ce pidgin a connu un développement spectaculaire durant tout le , s’immisçant à tous les niveaux d'utilisation : parlement, journaux, radio, Églises, et dans la vie de tous les jours, avec une extension rapide de la palette de fonctions l'employant, une croissance graduelle de sa complexité lexicale et structurelle, son adoption par un nombre grandissant de médias, son changement de statut de langue de travail coloniale à langue de débats politiques et d'identité nationale. L'anglais, bien qu'étant l'une des langues officielles et la langue des affaires et du commerce, n'est la langue maternelle que de locuteurs, mais selon le recensement du pays de 2000, 49 % des Papouasiens de 10 ans et plus savent la lire et l'écrire (contre 39 % en 2000). La Papouasie-Nouvelle-Guinée est membre du Commonwealth. Le hiri motu, un pidgin à base lexicale motu, est également l'une des langues officielles. Selon le recensement du pays de 2000, 5 % des Papouasiens de 10 ans et plus savent la lire et l'écrire (en régression, 6,0 % en 1990, 4,9 % en 2000, 4,7 % en 2011). Elle demeure la seconde langue véhiculaire du pays avec locuteurs langue seconde (elle n'est la langue maternelle que de très peu de personnes), mais elle est surtout employée dans la région de Port Moresby, la capitale. C'est une langue dont le statut véhiculaire est en régression depuis environ 1970, supplanté par le tok pisin et l'anglais.