Mouvement des étudiants pour la réforme de l'enseignement de l'économie
Résumé
Le « Mouvement des étudiants pour la réforme de l’enseignement de l’économie », alias « Autisme-economie » est une association composée d'enseignants et d'étudiants en économie né en 2000 et dont le but est de demander un autre enseignement de l'économie, éloigné des « modèles décrivant des mondes imaginaires », sans aucun rapport avec les économies dans lesquelles nous vivons. Il propose au contraire de mettre au cœur de l'enseignement l'étude concrète de l'économie mais aussi une approche critique et pluraliste des théories enseignées. Il est proche de l'économiste de l'université Paris 1 Bernard Guerrien. Sur son site, il propose un mélange d'articles critiques de la théorie dominante actuelle (la théorie néoclassique) et de textes, traductions qui traitent de problèmes économiques concrets (monnaie, finance, rôle et histoire de l'État...), afin de montrer qu'il existe des alternatives.
La création du MEPREE s'est faite à la suite d'une série de conférences donnée à l'ENS qui traitaient de l'économie et de son enseignement. Celles-ci permirent à des étudiants qui partageaient le même sentiment d'un enseignement de l'économie loin des réalités économiques de se rencontrer et d'échanger. Ces étudiants rejoints notamment par des étudiants de Paris 1 décidèrent d'écrire une lettre ouverte critiquant l'enseignement de l'économie dans les universités françaises, doublée d'une pétition qui eut un certain écho. À la suite de cela, le quotidien Le Monde décida de publier sur une page entière diverses réactions d'économistes réputés. En réaction, un certain nombre d'économistes, en désaccord avec la ligne du MEPREE décidèrent de publier dans le Monde une réponse pour « préserver la scientificité ».
Les soutiens dépassèrent ensuite la France et des mouvements similaires se créèrent un peu partout dans le monde (l'université de Cambridge en Grande-Bretagne, celle de Kansas City aux États-Unis, puis à Harvard, etc).
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
L'orthodoxie et l'hétérodoxie en économie renvoient à l'opposition entre les théories et thèses économiques considérées comme faisant partie du mainstream, c'est-à-dire du consensus, et celles appartenant à des écoles de pensée économiques marginales, refusant l'orthodoxie. Le contenu de l'orthodoxie et de l'hétérodoxie évolue en fonction des théories et paradigmes qui acquièrent une place dominante au niveau institutionnel au point de marginaliser les autres.
L'école néoclassique est une école de pensée économique dont la thèse centrale est que les marchés disposent de mécanismes autorégulateurs qui, en l'absence d'intervention extérieure, conduisent à l'optimum économique ; l'État n'a ainsi qu'un rôle très mineur à jouer dans le domaine économique. Fondée par les économistes marginalistes Léon Walras, William Stanley Jevons et Carl Menger à la fin du , elle a dominé la science économique jusqu'à l'avènement du keynésianisme amendé.