Concept

Indice planète vivante

Résumé
vignette|upright=1.7|Selon le Rapport planète vivante 2016 de WWF, l'indice planète vivante affiche un déclin de 58 % des populations mondiales de vertébrés entre 1970 et 2012. L'indice planète vivante (IPV, en anglais living planet index ou LPI) est un indicateur d'état de la biodiversité, utilisé pour l'évaluation environnementale, en particulier par l'ONU. C'est un indice composite construit sur les tendances observées chez un grand nombre de populations d'espèces de vertébrés du monde entier (les vertébrés sont parmi les mieux connus des taxons animaux) ; il vise à mesurer les changements temporels d'état de la biodiversité dans le monde. Il consiste dans la moyenne des taux de décroissance de la population de nombreuses espèces de vertébrés témoin, par rapport à celle de l'année 1970. Il est typiquement utilisé dans les approches évaluatives de l'environnement basées sur le « modèle état-pression-réponse ». Pour les scientifiques qui l'utilisent et qui l'ont évalué, c'est un indicateur fiable pour les vertébrés, et qui a une bonne représentativité car couvrant un large spectre d'espèces, dont beaucoup peuvent être considérées comme biointégratrice ou bioindicatrice de l'état écologique de leur habitat, mais il peut sous-estimer une partie de la perte de la biodiversité et sa gravité. Traduisant aussi les pressions anthropiques exercées sur les milieux et habitats naturels, il fait partie des indicateurs qui ont permis de confirmer la gravité et l'accélération du déclin global de la biodiversité. Selon le Rapport planète vivante de WWF en 2018, le déclin de l'IPV entre 1970 et 2014 est estimé à 60 %, ce qui ne veut pas forcément dire que 60% des vertébrés ont disparu mais que la moyenne des décroissances des populations de vertébrés est de 60%, cette moyenne étant non pondérée par la taille des populations. Cet indice est pour le grand public, les scientifiques et les décideurs politiques une source synthétique d'informations périodiquement actualisée sur l'efficacité (ou la non-efficacité) des mesures prises en matière de protection de la biodiversité, ou d'agriculture ou urbanisme se voulant plus respectueux de l'environnement.
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