Gilles Lipovetsky, né le à Millau (Aveyron), est un essayiste et professeur de français. Il est professeur agrégé de philosophie, membre du Conseil d'analyse de la société et consultant de l'Association progrès du management. Son nom reste associé à la pensée postmoderniste, de même qu'aux notions d'hypermodernité et d'hyperindividualisme. Gilles Lipovetsky est élève au lycée Michelet dans les années 1960. Il suit des études de philosophie à l'université de la Sorbonne à Paris, où il obtient sa maitrise en 1967. À l'université, il adhère au groupe Socialisme ou barbarie de Cornelius Castoriadis, jusqu'à ce qu'un autre professeur, Claude Lefort, lui fasse découvrir Tocqueville. Par la suite, lauréat de l'agrégation de philosophie en 1970, il enseigne à Orange de 1969 à 1971, puis dans l'académie de Grenoble de 1971 à 1978, au lycée de Vizille et à partir de 1978 au lycée Emmanuel-Mounier à Grenoble. Docteur honoris causa de l'université de Sherbrooke (Québec, Canada) Docteur honoris causa de la nouvelle université bulgare (Sofia) Docteur honoris causa de l'université d'Aveiro (Portugal) Docteur honoris causa de l'université de Vera Cruz (Mexique) Docteur honoris causa de l'université autonome des Caraïbes (Barranquilla, Colombie) Docteur Honoris causa de l'université Catholique du Rio Grande do Sul (Brésil) Dans l'un de ses principaux ouvrages, L'Ère du vide (1983), Lipovetsky analyse une société « post-moderne » marquée, selon lui, par un désinvestissement de la sphère publique, de même qu'une perte de sens des grandes institutions collectives (sociales et politiques), et une culture « ouverte » à base de régulation des rapports humains (tolérance, hédonisme, personnalisation des processus de socialisation, éducation permissive, libération sexuelle, humour). Cette vision de la société met en avant un néo-individualisme de type narcissique et, plus exactement, ce que Lipovetsky appelle la « seconde révolution individualiste ». Dans ses derniers essais, Lipovetsky remet en cause le concept de post-modernité considéré comme ambigu et même inadéquat.