Concept

Poèmes runiques

Résumé
Les poèmes runiques sont trois poèmes rédigés dans autant de langues et décrivant des alphabets runiques. Ils sont tous trois structurés de manière identique : à chaque rune est dédiée une strophe qui la décrit. Les poèmes runiques sont nommés d’après leur origine : poème runique anglo-saxon (rédigé en vieil anglais), poème runique norvégien (vieux norvégien) et poème runique islandais (vieux norrois). Les poèmes islandais et norvégien listent les seize runes du Fuþark récent, alors que le poème anglo-saxon décrit 26 runes anglo-saxonnes. Leurs contenus ne sont pas identiques, mais on peut trouver de nombreux parallèles d’un poème à l’autre. De plus, ils contiennent plusieurs références à des personnages des paganismes norrois et anglo-saxon, ces derniers étant accompagnés de références chrétiennes. On trouve également une liste de noms de runes dans un manuscrit du , l’Abecedarium Nordmannicum, mais son caractère poétique est sujet à débat. On suppose que les poèmes runiques constituaient un moyen mnémotechnique permettant de mémoriser l’ordre et le nom de chaque rune. Ils constituaient également un important catalogue d’informations culturelles comparables aux dictons anglo-saxons et aux poésies gnomique et norroise de sagesse et d’enseignement. thumb|upright|Le poème runique anglo-saxon tel qu'édité par George Hickes en 1705. Le poème runique anglo-saxon que nous connaissons fut probablement écrit au ou . Il nous est parvenu grâce à un manuscrit du de la bibliothèque Cotton (Otho B.x, fol. 165a - 165b) qui fut perdu en 1731 lors de l'incendie d'Ashburnham House. Toutefois, un érudit du nom de George Hickes en avait réalisé une copie en 1705, permettant au poème de survivre. Il est possible que la copie de George Hickes présente des différences avec l’original. La copie est en prose, divisée en 29 paragraphes, et une gravure de chaque rune dans la marge de gauche du paragraphe correspondant. Cinq des runes (wen, hægl, nyd, eoh et ing) sont accompagnées de graphies variantes et deux runes supplémentaires figurent en bas de la marge : cweorð et calc (non nommée), dont le poème en lui-même ne fait pas mention.
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