vignette|300px|Inscriptions d'Ashoka dans les grottes de Barabar offrant une grotte aux Ajivikas (env. 260 av.J-C).
Ājīvika (sanskrit en devanāgarī : आजीविक; également écrit sous les formes Ajivika et Ajivaka) désigne un ancien mouvement philosophique et ascétique fondé par Gośāla, appelé aussi Maskariputra , ayant vécu en Inde vers le La doctrine ājīvika est proche du bouddhisme et du jaïnisme. Ses partisans étaient des śramanas, des moines mendiants. Leur doctrine était un fatalisme strict : l'âme de chaque créature transmigre selon un principe cosmique impersonnel appelé "niyati" ("destinée") sans dieu ; le déterminisme et le karma étaient leurs valeurs principales avec l'ascétisme.
vignette|Les Ajivikas ont reçu les grottes de Barabar de la part de l'empereur Ashoka, au .
Le terme ājīvika signifie « qui suit les règles de vie ». En pratique, c'étaient des ascètes nus, mendiant leur pitance de village en village auprès de la population. Ils faisaient peu de cas de la morale ordinaire, puisque pour eux la libération du saṃsāra ne pouvait pas venir d'un acte volontaire, si ce n'est le respect du karma, d'où la vie d'ascète proche des jaïns antiques. Cette libération ou moksha était le produit d'une longue série de transmigrations, à travers lesquelles l'âme humaine ou jiva se purifiait peu à peu, jusqu'à disparaître complètement. Les ājīvikas représentaient ainsi l'ultime étape de ce processus. Eux étaient en effet sortis du cercle infernal des renaissances et du destin fixé auquel nul ne pouvait échapper. Ce culte aurait disparu aux alentours du .
Des fragments de la doctrine ājīvika ont été préservés dans des sources bouddhistes ou jaïnes.
Certains considèrent Makkhali Gosala comme le fondateur de ce courant religieux. Le Bhagavati Sutra jaïn dépeint Gosala comme un disciple du Maître éveillé jaïn Mahavira qui se sépara de lui après six années par manque de force morale. Mais l'histoire dans ces textes est souvent arrangée pour favoriser telle ou telle doctrine.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
Śramaṇa ou Shramane (Sanskrit ou Hindi m., श्रमण), ou Samaṇa (Pāli) désigne un moine errant dans certaines traditions ascétiques de l'Inde antique, incluant le Jainisme, le Bouddhisme et la religion Ājīvika aujourd'hui disparue. Un śramana est une personne qui accomplit des actes de mortification et d'austérité. Le but de tout śramaṇa est d'échapper au cycle des renaissances, vu comme cause de la souffrance. En accord avec cette définition, quiconque, quelle que soit sa caste, sa race ou sa culture pourrait devenir śramana et ainsi obtenir le salut.
vignette|Statue en pied de Bouddha. Schiste, Gandhara, Empire kouchan, . Musée national de Tokyo. Une des premières représentations connues du Bouddha. Le bouddhisme est une religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et de la diffusion de son enseignement.
vignette|«Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. » Incipit de Jacques le fataliste (1796) de Diderot.|456x456px Le 'destin' désigne une puissance supérieure à la volonté humaine qui régirait le cours des événements. L'existence du destin présuppose que l'histoire à venir d'un individu, d'une société, de l'humanité tout entière ou encore de l'univers serait déjà écrite et ne pourrait être modifiée par l'homme.