Concept

Bloc du Nord-Ouest

Résumé
Le bloc du Nord-Ouest est une aire culturelle hypothétique dont plusieurs chercheurs du ont proposé l'existence pendant les âges du bronze et du fer sur l'aire actuelle des Pays-Bas, de la Belgique, du Nord-Ouest de l'Allemagne et du Nord de la France. Elle aurait été approximativement délimitée par l'Elbe, la Meuse, l'Oise et la Somme. La théorie a été énoncée pour la première fois en 1962 par Rolf Hachmann, un historien, Georg Kossack, un archéologue, et Hans Kuhn, un linguiste. Ils reprenaient le travail d'un linguiste belge, Maurits Gysseling, qui avait été inspiré par l'archéologue belge Siegfried De Laet. La proposition originale de Gysseling était qu'une autre langue pouvait avoir existé quelque part entre les domaines celtique et germanique dans les régions « belges ». L'appellation bloc du Nord-Ouest est due au linguiste allemand Hans Kuhn, qui considérait que les habitants de cette région n'étaient ni celtes, ni germains. Il leur attribuait donc une langue et une culture distinctes. Selon Kuhn et ses partisans, la région a été germanisée au plus tard au début de notre ère. En ce qui concerne la langue parlée par les populations de l'Âge du fer du bloc du Nord-Ouest, Kuhn envisageait des affinités linguistiques avec le vénète. D'autres hypothèses rapprochent le bloc du Nord-Ouest du rhète (langue tyrsénienne) ou des langues centum en général (illyrien, langues paléo-balkaniques). Gysseling envisageait une langue belge intermédiaire entre le germanique et le celtique, qui aurait pu être liée à l'italique. Selon Luc Van Durme, un linguiste belge, les preuves d'une présence celtique dans les Pays-Bas sont quasi absentes de la toponymie. Selon Kuhn, comme l'indo-européen /b/ est très rare et comme ce /b/ est la seule source de /p/ réguliers (via la loi de Grimm) dans les langues germaniques, les nombreux /p/ qui sont présents dans ces langues doivent avoir une autre source. De même, en celtique, le /p/ indo-européen s'est amuï et, dans les mots hérités régulièrement, n'existe que dans « les langues celtiques en p » (gaulois et brittonique), comme un résultat de la loi // → /p/.
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