Concept

Rassemblement national populaire

Résumé
Le Rassemblement national populaire (RNP) est un parti politique français fasciste et collaborationniste, fondé par Marcel Déat pendant l'occupation allemande. Le RNP, qui a existé du jusqu'en 1944, avait une ligne politique néo-socialiste et embrassait le projet d'Europe nazie unifiée. Il se destinait ainsi à . Sa particularité est la prédominance dans ses instances dirigeantes d'éléments issus de la gauche pacifiste, très majoritairement de la SFIO, ce qui se traduit par un discours néo-socialiste et une activité syndicaliste. Le RNP fut, pendant l'occupation, l'un des trois principaux partis collaborationnistes en France avec le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot et le Parti franciste de Marcel Bucard, prônant un alignement politique, social et militaire sur l'Allemagne nazie. vignette|Chefs des principaux partis collaborationnistes en 1941. De gauche à droite : Pierre Costantini (Ligue française), Marcel Déat (Rassemblement national populaire), Eugène Deloncle (MSR) et Jacques Doriot (PPF),extrait de la une du Matin du . Le RNP est fondé par Marcel Déat (ancien député SFIO, fondateur en 1933 du Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès (néo-socialiste), ministre de l’Air en 1936, et ultra-pacifiste en 1939). Éloigné de Vichy après avoir proposé sans succès un parti unique durant l’été 1940, et même brièvement arrêté par la police de Vichy le en même temps que Pierre Laval, il crée le RNP au début 1941. Dès le départ, les autorités d'occupation imposent une fusion contre nature du RNP de Marcel Déat, qui recrute plutôt à gauche, et du Mouvement social révolutionnaire (MSR) d'Eugène Deloncle, mouvement d’extrême-droite qui continue l’action de la Cagoule. Le premier comité directeur du RNP-MSR comprend 5 hommes (2 RNP, 3 MSR) : Marcel Déat ; Jean Fontenoy (au Parti communiste français, puis au PPF) ; Jean Van Ormelingen (dit Jean Vanor) (en fait de nationalité allemande) (MSR, LVF) ; Eugène Deloncle (chef de la Cagoule, puis du MSR) ; Jean Goy (industriel, député conservateur, ancien président de l'Union nationale des combattants (UNC), principale association d’anciens combattants de droite) ; il sera exclu en 1942.
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