La stabilité hégémonique (hegemonic stability theory) formule un certain nombre de règles concernant le maintien d'un système politique et économique mondial. Si Charles Kindleberger est considéré comme l'un des premiers à l'avoir formulée, elle a été en partie reprise par le professeur de relations internationales Stephen Krasner et par Robert Keohane.
Charles Kindleberger est généralement reconnu comme le précurseur de la théorie exposée pour la première fois dans son livre La Grande Crise mondiale 1929-1939. L'idée clé est que pour qu'un système économique et politique mondial fonctionne bien, il faut un pouvoir hégémonique qui soit capable de prendre les décisions de régulation de l'économie qui s'imposent.
La théorie de Kindleberger tire son origine de l'expérience du Royaume-Uni. Ses manufactures surpassaient celle de la France en 1850 et il prit un rôle dominant comme exportateur de capital et utilisait la marine anglaise pour ouvrir la route du commerce. Le Royaume-Uni était une puissance hégémonique qui utilisait sa force pour maintenir le système économique international. Après la première guerre mondiale cependant, elle n'avait plus la force d'agir ainsi. C'est, pour Charles Kindleberger, la raison pour laquelle après la crise de 1929 le système économique mondial s'est effondré.
Un État hégémonique selon Robert Keohane, possède les caractéristiques suivantes :
La capacité de créer des normes internationales et de les faire respecter ;
La volonté de le faire ;
Une prédominance décisive dans les domaines économiques, technologiques, et militaire.
Il ne faut pas confondre puissance hégémonique et empire (ou même impérialisme). Le premier agit dans le cadre d'un ordre multilatéral dont elle doit respecter pour l'essentiel les règles, le second n'agit que selon le principe de la domination dans un cadre unilatéral.
Les néoréalistes soutiennent qu'une puissance hégémonique supporte le système aussi longtemps que son intérêt le commande. Le système est créé, dessiné et maintenu par coercition.
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L’équilibre des puissances (traduction de balance of power) est un concept central de la théorie réaliste des relations internationales. Dans un système d'équilibre de la puissance, les États choisissent de se ranger aux côtés du plus fort (bandwagoning) ou tentent d'équilibrer celui-ci en se coalisant (balancing). La théorie de l’équilibre des puissances suggère que la sécurité nationale est accrue lorsque la capacité militaire est répartie de telle sorte qu’aucun État n’est assez fort pour dominer tous les autres.
Les relations internationales sont aussi appelées études internationales (en anglais International Studies (IS)). Les sujets principaux d'études y sont le droit international, la politique internationale, l'économie internationale, et l'histoire des relations internationales. Sous ces vocables, sont en général désignés l'étude des affaires étrangères et des grandes questions du système international : rôle des États, des organisations internationales, des organisations non gouvernementales (ONG) ainsi que des entreprises multinationales.
Le néoréalisme (aussi appelé réalisme structurel) est un courant théorique dans la discipline des relations internationales. Il a été fondé par Kenneth Waltz dans son ouvrage Theory of International Politics (1979). Des auteurs comme Robert Gilpin, Joseph Grieco, Robert Jervis, John Mearsheimer, Jack Snyder, Stephen Walt peuvent également être classés dans ce courant. Le néoréalisme s'est développé principalement dans la science politique américaine.