thumb|Le sarcophage d'Ahiram, tel qu'exposé au musée national de Beyrouth.
Le sarcophage d'Ahiram est un sarcophage datant du début du , destiné à recevoir la dépouille d'Ahiram, roi phénicien de Byblos dans l'actuel Liban. Il comporte une inscription qui est le plus ancien exemple connu de texte de longueur significative écrit à l'aide de l'alphabet phénicien.
Ahiram — ou Ahirom — est roi de Byblos vers 1000 av. J.-C. ; Byblos (aujourd'hui au Liban, nommée Jbeil en arabe) est alors une ville côtière de Phénicie. Le sarcophage d'Ahiram est exhumé en 1923 par l'archéologue français Pierre Montet dans la nécropole royale de la ville. Ses panneaux gravés de bas-reliefs en font « le principal document artistique de l'âge du fer » en Phénicie.
La datation du sarcophage prête lieu à controverse. Hélène S. Sader, Ellen Rehm et d'autres le datent du sur la base d'objets associés datant de l'âge du bronze. D'autres soutiennent qu'il n'est pas possible que la forme de l'écriture présente sur l'inscription soit antérieure au . Une étude paléographique et philologique du texte par Reinhard G. Lehmann en 2005 a toutefois montré que l'inscription ne daterait pas d'avant le , mais qu'il est possible que le sarcophage lui soit nettement antérieur et qu'il ait été réutilisé.
Le sarcophage est exposé au musée national de Beyrouth, au Liban.
Le sarcophage est un coffre en calcaire. La cuve rectangulaire est surmontée d'un couvercle bombé et repose sur quatre figures de lion accroupis ; ses parois latérales sont décorées de plusieurs scènes. Sur les deux côtés les plus longs, deux cortèges sont représentés. Le premier met en scène un roi assis sur un trône gravé de sphinx ailés ; devant lui se dresse une table vers laquelle les porteurs s'avancent, de nombreuses personnes apportant des offrandes. Le deuxième est une procession funéraire. Les deux côtés les plus petits sont décorés de figures féminines en deuil. Sur le couvercle sont représentés deux personnages portant des fleurs de lotus ; deux personnages masculins se font face, des lions étant assis entre eux.
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Phoenicia (fəˈnɪʃə,_fəˈniːʃə), or Phœnicia, was an ancient Semitic thalassocratic civilization originating in the Levant region of the eastern Mediterranean, primarily located in modern Lebanon. The territory of the Phoenicians extended and shrank throughout history, with the core of their culture stretching from Arwad in modern Syria to Mount Carmel in modern Israel. Beyond their homeland, the Phoenicians extended throughout the Mediterranean, from Cyprus to the Iberian Peninsula.
Byblos (Goubal ou Gebal dans l'Antiquité, Gibelet ou Guiblet en ancien français du Liban médiéval et aujourd'hui appelée Jubayl, جبيل, prononcé en arabe levantin Jbeil) est une ville du Liban. Les Grecs la nommèrent Byblos, car c'est de Gebal que le papyrus (ou βύβλος, déjà ainsi nommé par Hérodote) était importé en Grèce. Elle se situe aujourd’hui sur le site de la ville moderne de Jbeil (prononcé « jbèïl » en libanais et « joubaïl » en arabe standard moderne, un nom qui signifie « petite montagne » et ), dans le gouvernorat du Mont-Liban (actuel Liban), sur la côte méditerranéenne, à environ 40 kilomètres au nord de Beyrouth.
vignette|Le phénicien parmi les langues sémitiques, vers 1000 av. J. Chr. vignette|L'empire punique au début du av. J.-C. Le phénicien est une langue morte, parlée à l'origine sur les côtes des actuels Liban et Syrie, dans un pays qu'on désignait alors comme le « pays de Canaan » aussi bien en phénicien et en arabe, qu'en hébreu et en araméen, « Phénicie » en grec et en latin, et « Pūt » en égyptien ancien. Le phénicien est une langue sémitique du sous-groupe cananéen, groupe dont descend l'hébreu.