La bataille de la crête de Thiepval est une bataille de la Première Guerre mondiale qui se déroula du 25 au , au cours de la Bataille de la Somme. Ce fut la première offensive de l'armée de réserve (future britannique) du lieutenant-général Hubert Gough lors de la bataille de la Somme. Cette offensive est déclenchée après l'attaque de la britannique sur Morval pour profiter de la désorganisation des troupes allemandes. La bataille se déroule sur un front qui s'étend à l'est de Courcelette près de la route Albert-Bapaume jusqu'à Thiepval et la redoute Schwaben (Feste Schwaben) à l'ouest. Ce point fortifié domine les défenses allemandes plus au nord, dans la vallée de l'Ancre. La crête de Thiepval est très fortifiée, les Britanniques n'ont pu prendre cette crête le premier jour de la bataille de la Somme. Au cours de cette nouvelle tentative du mois de septembre, les défenseurs allemands se battent avec beaucoup de détermination. Les troupes britanniques éprouvent de plus en plus de difficultés à coordonner l'action de l'infanterie et de l'artillerie après le , en raison de la nature confuse des combats dans les dédales des tranchées, les cratères d'obus ou les casemates. L'objectif britannique de prendre la crête n'est pas atteint. Il faut attendre la réorganisation de l'armée de réserve et la bataille des hauteurs de l'Ancre du au pour que la crête de Thiepval soit finalement conquise. Les Britanniques au cours de cette bataille expérimentent de nouvelles techniques de guerre, comme l'emploi de gaz de combat, de mitrailleuses lourdes pour effectuer des tirs indirects d'interdiction et l'emploi pour la première fois des tanks. Les Britanniques et les Français utilisent une quantité de matériel et d'hommes supérieure à celle des défenseurs allemands malgré la réorganisation des armées allemandes et l'apport de renfort en troupes, artillerie et avions venus de Verdun. Le mois de septembre est le mois le plus coûteux en pertes humaines pour les armées allemandes sur la Somme.