Le fusil automatique Huot est un projet canadien de mitrailleuse légère (appelé en français « fusil-mitrailleur ») de la Première Guerre mondiale. gauche|vignette|165x165px|Joseph Alphonse Huot (1918) En 1916, la Force Expéditionnaire du canada est désespérément à court de mitrailleuses légères. Depuis que la carabine Ross a finalement été retirée du service, il y a un grand nombre de celle-ci dans les surplus. La même année, Joseph Huot, un ingénieur de Richmond, Québec, adapte le mécanisme à verrou de la carabine Ross. Son prototype, qui partage 33 pièces avec la carabine Ross Mark III, a un piston d'emprunt des gaz parallèle au canon, qui actionne un verrou arrière. Pour absorber l'excès d'énergie, le verrou est amorti. L'ensemble du dispositif est protégé par de la tôle. Huot a copié le système de refroidissement de la Mitrailleuse Lewis, qui est le modèle standard en service dans l'Armée Britannique. son modèle est alimenté à partir d'un chargeur tambour de 25 coups. Il a déposé des brevets canadiens : le 8 mars 1917 (accordée le 4 novembre 1919) et le 13 novembre 1917. Au début de septembre 1916, il approche le gouvernement pour obtenir l'autorisation de produire l'arme, et rencontre le Colonel Matyche le 8 septembre, puis il est embauché par le Département Gouvernemental d'expérimentation des armes de petit calibre. La Dominion Rifle Factory (précédemment Ross Rifle Factory) met au point une version du modèle, sous la supervision de l'Inspecteur-Adjoint des Armes de Petit Calibre, le Major Robert Mills, du Seaforth Highlanders. Ce prototype est testé à Québec, le 12 novembre 1916, puis un deuxième essai (de 650 coups) d'une version améliorée a lieu le 15 février 1917. Le Capitaine-Général de l'Artillerie, Blair, réclame un troisième test, pour lequel sont tirés (pour moitié fournies par la Dominion Cartridge Company, et pour moitié par l'Arsenal fédéral) les 5 et 6 mars 1917. La Huot est également examinée à la Rockcliffe Rifle Range, le 22 octobre de 1917, ce qui conduit S. C.