La Hongrie (Magyarország, ) est une république constitutionnelle unitaire située en Europe centrale. Elle a pour capitale Budapest, pour langue officielle le hongrois et pour monnaie le forint. Son drapeau est constitué de trois bandes horizontales, rouge, blanche et verte, et son hymne national est le Himnusz. D'une superficie de , elle s'étend sur du nord au sud et d'est en ouest. Elle a de frontières avec l'Autriche à l'ouest, la Slovénie et la Croatie au sud-ouest, la Serbie au sud, la Roumanie au sud-est, l'Ukraine au nord-est et la Slovaquie au nord.
Après des siècles où le territoire actuel de la Hongrie était habité par les Celtes, les Romains, les Huns, les Slaves, les Gépides et les Avars, la Hongrie est fondée à la fin du par le prince et commandant militaire Árpád après la conquête du territoire (honfoglalás). Son arrière-petit-fils Étienne de Hongrie, en l'an 1000, convertit le pays au catholicisme. En 1526, après la bataille de Mohács, la Hongrie perd sa souveraineté au profit de l'Empire ottoman (1541–1699). Elle fut sous la tutelle des Habsbourg et, plus tard, fit partie de l'Empire austro-hongrois (1867–1918).
La Hongrie partage des frontières avec sept pays (dont cinq sont, comme elle, membres de l'Union européenne), au total. Elles sont toutes tracées pour délimiter la deuxième république de Hongrie, fin 1918 et début 1919, à la suite de la dislocation de l'Autriche-Hongrie et de la première république hongroise. À deux exceptions près (environs de Sopron en 1922, et de Bratislava en 1946), la délimitation est effectuée par la commission internationale Lord où des géographes comme , Emmanuel de Martonne ou encore l'historien Ernest Denis jouent un rôle important. Ces frontières sont officialisées par les traités de Trianon (1920) et de Paris (1947). Pour l'opinion hongroise, le traité de Trianon est une tragédie nationale (que le gouvernement envisage de commémorer solennellement en 2020), car, par rapport à son territoire antérieur, le pays a perdu 71 % de sa superficie et 32 % des magyarophones, devenus citoyens autrichiens (dans le Burgenland), tchécoslovaques (aujourd'hui slovaques ou ukrainiens), roumains ou yougoslaves (aujourd'hui slovènes, croates ou serbes).