Heinrich HofmannOriginaire de Mellingen (AG), Heinrich Hofmann est né en 1953. Après des études d'ingénieur en soudures (Ing. grad.) à Duisburg (D), et d'ingénieur en science des matériaux à la Technische Hochschule de Berlin, il obtient le titre de docteur ingénieur en 1983 pour une thèse dans le domaine des matériaux.De 1983 à 1985, il travaille comme assistant scientifique au Laboratoire de Technologie des Poudres de l'Institut Max Planck pour la science des matériaux à Stuttgart. En 1985 il entre au Centre de Recherche et Développement d'Alusuisse-Lonza à Neuhausen-am-Rheinfall, en tant qu'ingénieur consacré à la recherche dans l'étude et le développement des procédés de synthèse des poudres céramiques.En 1993 il entre à l'EPFL en tant que professeur extraordinaire et directeur du Laboratoire de technologie des poudres du Départmeent des matériaux. Son enseignement porte sur les céramiques I (procédés) et les phénomènes de transfert. Son domaine de recherche couvre la synthèse des poudres minérales, leur caractérisation et la modification des surfaces, ainsi que la mise en forme et le frittage. Ses recherches incluent aussi les matériaux nanostructurés (composites semi-conducteurs et polymères) et la métallurgie des poudres. Hofmann Heinrich, Prof. Dr.-Ing. got his PhD in Material Science with a thesis prepared at the Powder Metallurgy Laboratory at the Max Planck Institute in Stuttgart. In 1985 he joins the R&D center of Alusuisse-Lonza Services AG, at Neuhausen-am-Rheinfall. In 1993 he joins the Swiss Federal Institute of Technology as Professor and Director of the Powder Technology Laboratory at the Department of Materials science and engineering. His research area includes the synthesis of nanostructured materials based on nanoparticles and the modification of surfaces with nanoparticles using colloidal methods. The fields of application of such materials are medical and biological, (drug delivery, hyperthermia, cell separation, biosensors), electronics and sensors.
Cyril CayronMes recherches: J'ai travaillé comme microscopiste/cristallographe/métallurgiste sur des projets très variés comme les aciers pour le nucléaire, les alliages titane et nickel pour l'aéronautique, les interconnections en cuivre pour la microélectronique, les piles à combustible haute et basse température, le silicium photovoltaïque hétérojonction et monolike, les batteries au lithium à base de LiFePO4 et silicium. Derrière la plupart de ces sujets de recherche appliquée se cachent des problèmes de recherche fondamentale comme celui lié aux transformations de phases. J'ai donc été amené à travailler sur ce sujet passionnant et j'ai pu démontrer que les variants cristallographiques générés par des transitions structurales forment une structure algébrique de groupoïde. Ces travaux ont mené au développement du logiciel de reconstruction des grains parents à partir de données EBSD appelé ARPGE et distribué dans plus de 20 pays. En 2013-2015 j'ai proposé un nouveau modèle cristallographique pour les transformations martensitiques fcc-bcc dans les aciers, comme une alternative à la théorie phénoménologique de la transformation martensitique. Ce modèle a été depuis étendu aux transformations fcc-hcp (type cobalt), bcc-hcp (type titane) et bcc-fcc (type laiton), ainsi qu’à differents modes de maclage mécanique dans les métaux fcc et hcp. Ce modèle à sphères dures montre que la transformation implique une «distorsion angulaire», forme plus générale que le cisaillement. Le modèle prévoit la possibilité que le plan d’interface de certaines macles mécaniques ne soit pas un plan invariant. Un tel cas de maclage « exotique » a été observé expérimentalement par EBSD en 2017 dans un monocristal de magnésium pur. Je travaille maintenant à définir de manière algébrique les concepts de variants (orientation, distortion, correspondance), et sur les types de macles mécaniques (I, II, et d'autres oubliés des théoriques classiques). Mon parcours : 2014-maintenant: Collaborateur scientifique à l'EPFL/LMTM, Neuchâtel, Suisse. J'aide le professeur Roland Logé dans ses travaux de recherche sur les liens entre les fortes déformations, les textures, les tailles de grains et les transformations de phases (diffusives et displacives). Je suis en charge de la salle de métallographie et des caractérisations SEM, EDS, EBSD, TEM, HRTEM. Je codirige trois thèses (Annick Baur, Margaux Larcher, Céline Guidoux). Je suis reviewer pour Acta Mater., Scripta Mater., Acta Cryst., J. Appl. Cryst., Mater. Charact., etc. 2000-2014: Ingénieur de recherche et responsable du groupe Nanocaractérisation, CEA/LITEN, Grenoble, France. 2012 : Habilitation à Diriger des Recherches (HDR). 1996-2000: Thèse sur l'étude par microscopie électronique de composites à matrice aluminium. Directeur de thèse Philippe Buffat, CIME, EPFL, Lausanne, Suisse. J'ai pu montrer un lien cristallographique entre différentes phases des alliages 2xxx et 6xxx et proposer pour la première fois une structure complète pour la phase beta prime des nanoprécipités. 1995-1996: Scientifique du contingent, travail sur les écrans électrochromes, COGIDEV, Rueil-Malmaison, France, fondé par M. André Giraud, ancien ministre de la défense et ancien ministre de l’industrie. 1992-1995: Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy, France
Philippe GilletPhilippe GILLET est entré à lEcole normale supérieure de la rue dUlm (Paris) pour y mener des études en sciences de la Terre. En 1983, il obtient un PhD en géophysique à luniversité de Paris VII et rejoint luniversité de Rennes I comme assistant. En 1988, titulaire dun doctorat dEtat, il devient professeur dans cette même université et la quitte en 1992 pour rejoindre Ecole normale supérieure de Lyon.
La formation des chaînes de montagnes, et des Alpes en particuliers, est lobjet de la première partie de sa carrière scientifique. En parallèle, il développe des techniques expérimentales (cellules à enclumes de diamants)qui permettent de simuler en laboratoire les conditions de pression et de température qui règnent au sein des planètes. Lobjectif de ces expériences est de comprendre de quels matériaux sont constituées les profondeurs inatteignables des planètes du système solaire.
En 1997, il commence à travailler sur la matière extraterrestre. Il participe à la description de météorites venant de Mars, de la Lune ou de planètes aujourdhui disparues et explique comment celles-ci ont été expulsées de leur planète dorigine par des chocs titanesques avant darriver sur Terre. Il a aussi participé au programme STARDUST de la NASA et contribué à lidentification de grains de comète ramenés sur Terre après avoir été capturés au voisinage de la comète Wild-II. Ces grains représentent les premiers minéraux de notre système solaire, formés il y a plus de 4,5 milliards dannées. Il a aussi travaillé sur les sujets suivants :
interactions entre bacteries et minéraux;
amorphisation sous pression;
techniques expérimentales: cellule à enclumes de diamant, spectroscopie Raman,diffraction des RX sur source synchrotron, microscopie électronique.
Philippe Gillet a aussi une activité de management de la science et de lenseignement. Il a ainsi dirigé lInstitut National des Sciences de lUnivers du CNRS (France), présidé le synchrotron français SOLEIL, lAgence Nationale de la Recherche française(2007) et lEcole normale supérieure de Lyon. Avant de rejoindre lEPFL il a été le directeur de cabinet du Ministre français de la Recherche et de lEnseignement Supérieur.
Quelques publications :
Ferroir, T., L. Dubrovinsky, A. El Goresy, A. Simionovici, T. Nakamura, and P. Gillet (2010), Carbon polymorphism in shocked meteorites: Evidence for new natural ultrahard phases, Earth and Planetary Science Letters, 290(1-2), 150-154
Barrat J.A., Bohn M., Gillet Ph., Yamaguchi A. (2009) Evidence for K-rich terranes on Vesta from impact spherules. Meteoritics & Planetary Science, 44, 359374.
Brownlee D, Tsou P, Aleon J, et al. (2006) Comet 81P/Wild 2 under a microscope. Science, 314, 1711-1716.
Beck P., Gillet Ph., El Goresy A., and Mostefaoui S. (2005) Timescales of shock processes in chondrites and Martian meteorites. Nature 435, 1071-1074.
Blase X., Gillet Ph., San Miguel A. and Mélinon P. (2004) Exceptional ideal strength of carbon clathrates. Phys. Rev. Lett. 92, 215505-215509.
Gillet Ph. (2002) Application of vibrational spectroscopy to geology. In Handbook of vibrational spectroscopy, Vol. 4 (ed. J. M. Chalmers and P. R. Griffiths), pp. 1-23. John Wiley & Sons.
Gillet Ph., Chen C., Dubrovinsky L., and El Goresy A. (2000) Natural NaAlSi3O8 -hollandite in the shocked Sixiangkou meteorite. Science 287, 1633-1636.
Daniele MariDaniele Mari was born in Milan in 1961, After a scientific high school degree obatained in Italy Daniele Mari joins EPFL in 1980 and graduates in Physics in 1986. In 1991, he obtains the Ph.D. from the same institution working in the field of metal-ceramic composites. From 1992 to 1993 he continues his research as a post-doc at the Massachusetts Institute of Technology with a work on shape-memory alloys. In 1993, he joins the company Amysa Yverdon SA (Switzerland) as director of Research and Development and creates ACME (Advanced Composite & Microwave Engineering) with activities in the fields of the electromagnetic heating and materials science. In parallel with his industrial activities, D. Mari has supervised different research projects in materials science at the EPFL. In 2004 he joins the Laboratoire de Physique de la Matière Complexe to develop mechanical spectroscopy in the field of hard materials and steels. He is appointed MER in 2012. Since then he is responsible for the Physics Laboratories (for student training) and Auditoriums. Since 2013 D. Mari is the Deputy Director of the Physics School.
Michael GraetzelProfessor of Physical Chemistry at the Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) Michael Graetzel, PhD, directs there the Laboratory of Photonics and Interfaces. He pioneered research on energy and electron transfer reactions in mesoscopic systems and their use to generate electricity and fuels from sunlight. He invented mesoscopic injection solar cells, one key embodiment of which is the dye-sensitized solar cell (DSC). DSCs are meanwhile commercially produced at the multi-MW-scale and created a number of new applications in particular as lightweight power supplies for portable electronic devices and in building integrated photovoltaics. They engendered perovskite solar cells (PSCs) which turned into the most exciting break-through in the history of photovoltaics. He received a number of prestigious awards, of which the most recent ones include the RusNANO Prize, the Zewail Prize in Molecular Science, the Global Energy Prize, the Millennium Technology Grand Prize, the Marcel Benoist Prize, the King Faisal International Science Prize, the Einstein World Award of Science and the Balzan Prize. He is a Fellow of several learned societies and holds eleven honorary doctor’s degrees from European and Asian Universities. His over 1500 publications have received some 220’000 citations with an h-factor of 218 (SI-Web of Science) demonstrating the strong impact of his scientific work.