Ben-Hur (titre original : Ben-Hur : A Tale of the Christ) est un roman de l'écrivain américain Lewis Wallace publié en 1880 et qui relate l'histoire d'un prince juif fictif, Judah Ben-Hur, à l'époque de Jésus-Christ. En 1900, Ben-Hur devient aux États-Unis le roman le plus vendu du , devançant La Case de l'oncle Tom de Harriet Beecher Stowe. En France, le roman est publié dès 1885. Il a été traduit dans plusieurs langues. Jérusalem en l'an 15. Judah Ben-Hur, jeune héritier d'une des plus grandes familles de l'aristocratie juive, est accusé de tentative de meurtre par le procurateur de Judée, Valerius Gratus. Cette accusation découle d'un accident provoqué involontairement par sa sœur Tirzah. Il n'y a pas eu d'enquête avant la condamnation, et pas de témoin pouvant corroborer les faits. La mère et la sœur de Judah Ben-Hur sont jetées en prison, ses biens sont confisqués et il est envoyé aux galères sur les ordres de Messala, son ami d'enfance romain, commandant de la garnison de Judée. Là, il rencontre un Romain nommé Arrius à qui il sauve la vie pendant une bataille navale. Arrius l'adopte et fait de lui son héritier. Devenu immensément riche, il peut profiter de cette fortune pour mener à bien son sombre dessein : la vengeance. Ben-Hur rend ensuite visite à Simonide : ancien serviteur de son père, devenu riche marchand, qui réussit à préserver une grande partie du patrimoine de Ben-Hur, mais qui fut torturé par les Romains pour avoir plaidé sa cause. En même temps, Ben-Hur rencontre Esther, la fille du marchand ; elle tombe amoureuse de lui, lui aussi tombe sous le charme. Simonide engage par la suite un espion, Malluch, chargé de surveiller les moindres gestes de Ben-Hur ; ils deviendront amis. Ben-Hur, ayant prouvé à Simonide qu'il est bien le fils de Hur et qu'il est un homme honnête, reprend la fortune de son père. Le cheik Ildérim le Généreux (un Arabe) l'engage comme conducteur de char, afin de gagner une course de chars prestigieuse.