vignette|alt=Photo de bouteilles rangées dans des supports et des cagettes métalliques sur le trottoir.|Bouteilles de verre collectées à Bichkek. La valeur de la consigne varie entre et selon le type de bouteille.
Une consigne est la valeur d'un dépôt payé à l'achat de l'emballage réemployable ou recyclable d'un produit. Dans le cas du réemploi, la valeur d'échange de l'emballage consigné peut être retournée à l'acheteur lorsqu'il le rapporte à son point de vente ( bouteilles de gaz et bouteilles de boisson en verre). Dans le cas du recyclage, la pratique encourage le geste de tri ( production de plastique à partir de bouteilles en PET).
En ce qui concerne les bouteilles en verre contenant bière et autres boissons, elles sont ensuite retournées aux producteurs qui, après les avoir nettoyées et inspectées, les réintègrent dans leurs chaînes d'embouteillage pour être réutilisées sans transformation. Ces circuits, quand ils sont organisés, permettent des réductions substantielles de coûts, de déchets, d'énergie, de gaz à effet de serre émis et d'eau consommée.
Certains États ont pris des mesures pour mettre en place ou inciter le réemploi via la consigne. D'autres au contraire l'ont abandonnée ou peinent à la rétablir, faute de mise en œuvre volontaire et face à la facilité que représentent les emballages jetables.
En 1799, à Dublin, l'entreprise annonça qu'elle paierait deux shillings pour chaque douzaine de bouteilles de son eau gazeuse artificielle qu'on lui retournerait. De même, vers 1800, Schweppes mit en place une politique similaire, sans pour autant qu'aucune législation n'encadre cette démarche. En Suède, un système de consigne pour les bouteilles fut mis en place en 1884, accompagné d'une standardisation des bouteilles dès 1885. À partir de 1982, les cannettes d'aluminium firent aussi l'objet d'une consigne en Suède.
Aux États-Unis, alors qu'un système de consigne pour la vente de boissons était en place de longue date, les industriels de la bière choisissent de développer la canette à partir des années 1930, suivis par ceux du soda à partir des années 1950.