Dumitru Tsepeneag (en roumain Țepeneag, né le à Bucarest) est un écrivain roumain d’expression roumaine et française. Il est dans les années 1960 et 70, avec le poète Leonid Dimov, le chef de file de l’onirisme, le seul courant littéraire à s’opposer au réalisme socialiste officiel. En 1975, pendant un séjour à Paris, il est déchu de sa nationalité par Ceaușescu et contraint à l’exil. Il est naturalisé français en 1984. Pendant les années 1980, il se met à écrire directement en français. La chute du mur Berlin le ramène à la langue maternelle, sans pour autant qu'il renonce au français. Avec d'autres exilés roumains comme Sanda Stolojan, il fonde et dirige à Paris les Cahiers de l’Est (trimestriel littéraire) de 1975 à 1980, puis les Nouveaux Cahiers de l’Est, de 1991 à 1992 et Seine et Danube de 2003 à 2005. Fait partie du comité de rédaction de la revue Po&sie. Chroniques « frappes chirurgicales » dans La Revue littéraire. Dès les années 1960, il traduit en roumain Albert Béguin, Michel Deguy, André Malraux, Gérard de Nerval, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, etc. Et plus récemment Maurice Blanchot, Alexandre Kojève et Jacques Derrida. Dumitru Tsepeneag est en mai 2008 lauréat de la édition du prix de l'Union latine de Littératures romanes à Rome. Il est aussi un maître aux échecs et a tenu une rubrique dans le journal Libération dans les années 1970. Exerciții (Exercices), București, EPL, 1966 Frig (Froid), București, EPL, 1967 Așteptare (Attente), București, Cartea Românească, 1971 Zadarnică e arta fugii (Vain est l’art de la fugue), București, Albatros, 1991; București, Art, 2007 Nunțile necesare (Les Noces nécessaires), București, Ed. Fundației Culturale Române, 1992; București, Ars Amatoria, 1992; București, All, 1998 Roman de citit în tren (Roman de gare), Iași, Inst. European, 1993 Un român la Paris (Un Roumain à Paris), Cluj, Dacia, 1993; București, Cartea Românească, 2006 Reîntoarcerea fiului la sânul mamei rătăcite (Retour du fils au sein de la mère prodigue), Iași, Inst.