L'incident de Vela est la possible détection d'un essai nucléaire par un satellite américain de détection d'essais atomiques nommé Vela. Cet incident eut lieu le .
Un double éclair lumineux, caractéristique d'une explosion nucléaire atmosphérique, a été détecté le à 0 h 53 GMT par le satellite Vela 6911 lancé le . Ce type de satellite n'a qu'une capacité de détection, et non de localisation. Celle-ci fut obtenue grâce aux enregistrements de bouées hydrographiques, qui détectèrent une explosion à la même heure. La puissance dégagée n'aurait pas dépassé 4 kilotonnes.
Tous les doubles éclairs lumineux détectés auparavant par des satellites Vela avaient été provoqués par des tests nucléaires confirmés. Cependant, le détecteur d'impulsions électromagnétiques du satellite était hors service, ce qui ne permit pas d'écarter l'hypothèse d'un impact météorique.
Diverses explications naturelles furent alors envisagées : les capteurs du satellite n'avaient peut-être rien vu d'autre que la succession rapide de deux éclairs d'orage ; ou bien un éclair orageux avait été fortuitement suivi par l'entrée dans l'atmosphère d'une météorite ; ou bien encore le satellite avait enregistré quasi simultanément un éclair et un reflet du soleil sur l'océan.
Des avions de l'US Air Force envoyés sur place effectuèrent 25 missions et ne détectèrent aucune trace de radioactivité anormale. En revanche, des taux anormalement élevés furent relevés en Australie dans les semaines qui suivirent.
Un rapport de 1980 de l'Office of Science and Technology Policy, rendu public a conclu qu'il ne s'agissait probablement pas d'une explosion nucléaire.
L'éventuel essai nucléaire n'a jamais été revendiqué par aucun pays. Il a eu lieu à proximité de l'île sud-africaine Marion, à une époque où ce pays n'avait probablement pas encore les moyens de fabriquer une bombe atomique. Dans leur livre de 2008 en, Thomas C. Reed et Danny B. Stillman affirment que le flash était le résultat d'un test nucléaire conjoint entre Israël et l'Afrique du Sud, dans le cadre d'un échange entre la technologie israélienne et l'uranium sud-africain.
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La puissance explosive de l'arme nucléaire est la quantité d'énergie libérée lorsqu'une arme nucléaire explose, exprimée habituellement en masse équivalente de trinitrotoluène (TNT), soit en kilotonnes (milliers de tonnes de TNT) ou mégatonnes (millions de tonnes de TNT), ou parfois en térajoules (un kilotonne de TNT vaut ). Comme la quantité précise de l'énergie libérée par la TNT est et a été sujet à des incertitudes de mesure, surtout à l'aube de l'ère nucléaire, la convention couramment admise est qu'un kilotonne de TNT équivaut à .
Le laboratoire national de Los Alamos ( : LANL, connu aussi sous les noms Los Alamos Laboratory et Los Alamos Scientific Laboratory) est un laboratoire du Département de l'Énergie des États-Unis, géré par l'université de Californie, situé à Los Alamos, dans l'État du Nouveau-Mexique. Le laboratoire est une des plus grandes institutions multidisciplinaires du monde. Il est la plus grande institution et le plus gros employeur dans le Nord du Nouveau-Mexique avec environ de l'université de Californie plus environ sous contrat.
vignette|droite|redresse=1.2|Le champignon de Baker, deuxième essai nucléaire sur l'atoll Bikini aux Îles Marshall, par les États-Unis le (opération Crossroads). Un essai nucléaire désigne l'explosion d'une bombe nucléaire à des fins expérimentales. Les essais permettent de valider des modèles de fonctionnement, leurs effets et peuvent également prouver à la communauté internationale que l'on dispose de l'arme nucléaire.