Jean Baptiste Alphonse Karr, né à Paris le et mort à Saint-Raphaël le , est un romancier et journaliste français.
Il est le fils du compositeur français Henri Karr (1784-1843) et l'oncle de l'écrivaine féministe espagnole Carme Karr (1865-1943) et de l'écrivaine française Violette Bouyer-Karr (1875-1975).
Alphonse est le fils du pianiste compositeur munichois Henri Karr. Il étudie à Paris au collège Bourbon et, dès l’âge de vingt ans, y enseigne quelque temps, en tant que professeur suppléant. Il abandonne l’enseignement pour s’adonner à la poésie, et n’écrit qu’en vers. Il espère alors gagner sa vie grâce à ses poèmes, et envoie une pièce en vers au journal Le Figaro, lequel lui répond que ses vers ne seront pas publiés, et lui conseille d’écrire en prose. Alphonse Karr décide de travailler ses textes en prose pour pouvoir avoir un revenu. Il réécrit Sous les tilleuls en prose, et se fait publier. C’est ainsi qu’en , à l’âge de 24 ans, il débute dans la littérature avec son roman le plus célèbre, Sous les tilleuls, paru en deux volumes, qui lui valut son entrée au Figaro.
Il se marie et sa femme obtient sa demande de séparation par le tribunal. Ils ont une fille, Jeanne Marie Louise Thérèse, née le 2 septembre 1834 à Saint-Maur-des-Fossés. Elle écrira de courts récits, des romans, et fera des traductions de l’allemand sous le nom de Thérèse Karr. Il écrira aussi sous divers pseudonymes, comme celui de Pierre Rosenkranz.
En , il participe à La Chronique de Paris, fondée par Honoré de Balzac, dont la parution ne durera que six mois, mais qui fut un joyeux intermède. gauche|vignette|Caricature d'Alphonse Karr par B. Roubaud, av. 1848Ami de Victor Hugo, il est un auteur dans la veine romantique. Son roman Histoire de Romain d’Étretat fait connaître Étretat, où il se rendait souvent. Par ses écrits et son réseau d’amis (des artistes, des romanciers...), il contribue aussi à la réputation de Trouville
et d'Honfleur.