Jean René Désiré Françaix (), né le au Mans et mort le à Paris, est un compositeur français du . Pianiste confirmé, il est l'auteur de plus de deux cents œuvres, il aborde de manière éclectique un certain nombre de types d'ouvrage, allant de la musique pour soliste à l'opéra, passant par la musique de chambre. Né dans une famille de musiciens, Jean Françaix reçoit des cours de musique de son père Alfred Françaix, compositeur et pianiste. Il commence ses études au conservatoire du Mans que dirige son père ; sa mère y est également professeur de chant. Il commence à étudier à l'âge de dix ans la composition en privé avec la musicienne française Nadia Boulanger à partir de l'année 1922 jusqu'en 1934. Celle-ci remarque chez lui une grand facilité en musique, notamment au niveau de l'harmonie. La même année, il compose sa première étude, une pièce pour piano intitulée Pour Jacqueline. Dédicacée à sa petite-cousine, la partition est éditée en 1924 aux éditions Sénart. À 11 ans, il rencontre Maurice Ravel, qui, voyant son don, l'encourage à poursuivre et à développer sa curiosité. En 1926, à quatorze ans, il entre au Conservatoire de Paris avec comme professeur Isidor Philipp et remporte en 1930, à , son premier prix de piano et entame ainsi sa carrière de pianiste. En 1932, Jean Françaix représente la France et la jeune école musicale française avec le compositeur Claude Delvincourt au Festival International de l’ISCM de Vienne, où est jouée une de ses pièces pour piano et quatuor à cordes : Huits Bagatelles. Son autre composition de jeunesse, le Concertino pour piano et orchestre, de 1932, connaît un succès immédiat. Son ballet de 1933 Scuola di ballo, qui s'inspire de thèmes du compositeur italien Luigi Boccherini, est créé par les Ballets russes de Monte-Carlo, chorégraphié par Léonide Massine. Jean Françaix fait partie de la société de concerts Triton et a pour objectif de faire connaître la musique contemporaine en France et en particulier la musique de chambre.