Ulrich Zwingli est un réformateur protestant suisse, né à Wildhaus (dans l'actuel canton de Saint-Gall) le et mort le à Kappel am Albis (dans le canton de Zurich), principal artisan de la Réforme protestante à Zurich et, par la suite, en Suisse alémanique.
De formation humaniste, il exerce d'abord comme prêtre catholique dans plusieurs paroisses, dont Glaris et Einsiedeln, où il combattit la mariolâtrie, avant d'acquérir la certitude qu'une réforme générale de l’Église était nécessaire. En 1523, il parvient à faire adopter la Réforme par le canton de Zurich, premier canton à le faire. Très présent dans la société, il est un des principaux artisans des différentes tentatives de gagner la Suisse à la Réforme protestante, y compris par la force militaire face à la résistance des cantons restés catholiques, alliés à l'Autriche, ce qui conduisit à son décès lors de sa défaite à Kappel.
Sa principale originalité théologique a été une remise en cause radicale des sacrements : selon la liturgie qu'il fit mettre en place dès 1523, le baptême était un symbole et la sainte cène, un mémorial, sans présence réelle du Christ. Après l'échec de trois conférences destinées à convaincre les prélats catholiques de réformer l'ensemble de l’Église, toutes les images furent retirées des églises de Zurich par décision du magistrat de Zurich.
Il est, depuis Zurich, à l'origine des Églises réformées de Suisse alémanique. Il est l'une des références historiques du protestantisme libéral.
1502 : s'inscrit à l'université de Bâle, où il obtient les grades de bachelier (1504) et de maître ès arts (1506). Il étudie entre autres auprès de Thomas Wyttenbach de Bienne, avec lequel il correspondra plus tard sur la doctrine de la transsubstantiation.
1506 : achève ses études de théologie et est ordonné prêtre à Constance.
1506-1516 : curé de la ville de Glaris. Ses sermons anti-mercenariat ne plaisent pas à la communauté rurale.
1516-1518 : chapelain de l'abbaye territoriale d'Einsiedeln (Notre-Dame des Ermites).