vignette|Frédéric Barberousse aux côtés de ses fils (qui porte déjà la couronne royale, à gauche), et Frédéric, duc de Souabe; Miniature de la Chronique des Guelfes (école de Weingarten, postérieure à 1167 ; citée à partir de 1179).
La maison des princes de Hohenstaufen est une dynastie qui a donné plusieurs ducs et empereurs germaniques entre les . Le nom de la maison renvoie au château de Hohenstaufen, sur la crête septentrionale du Jura souabe, près de Göppingen. Les plus importants représentants de cette dynastie furent Frédéric Barberousse, et .
Les premiers comtes de Hohenstaufen remontent vraisemblablement aux comtes Sigihard et Frédéric de Riesgau, mentionnés en 987 dans un décret de l'empereur , et sans doute descendants des Sieghardinger, barons Bavarii.
Un arbre généalogique du dont Frédéric Barberousse avait ordonné la confection fournit l'identité du fondateur de la maison de Hohenstaufen : il avait pour prénom Frédéric, qui sera désormais celui des princes aînés de la dynastie. On ne sait de lui que le fait que sa sœur était la femme d'un certain Berthold, comte en Brisgau. Le fils de ce Frédéric, dit Frédéric, est mentionné dans des actes du milieu du en tant que comte palatin en Souabe (1053–1069). Son fils, Frédéric de Büren, était le seigneur d'un château qui occupait vraisemblablement le sommet de la colline de Bürren, au nord-est du site de Wäschenbeuren, dans l'actuel arrondissement de Göppingen.
Les mariages des barons de cette génération donnent à penser que les Hohenstaufen, dès le milieu du , comptaient au nombre des seigneurs les plus influents du sud-ouest de l'Allemagne, malgré des fiefs encore peu étendus. Ils se limitaient à trois zones principales : Büren et Lorch (en Wurtemberg, Allemagne) d'une part, et, en Alsace, Haguenau, Sélestat et le château du Haut-Koenigsbourg d'autre part.
La date la plus ancienne à laquelle on trouve mention des Hohenstaufen est 1079, lorsque l’empereur salique accorde à le Duché de Souabe et lui donne sa fille Agnès en mariage.