Concept

Principe d'identité

Résumé
Le principe d'identité affirme qu'une chose, considérée sous un même rapport, est identique à elle-même. On l'exprime sous la forme : « ce qui est est » (A est A) et « ce qui n'est pas n'est pas » : il y a cohérence de l'être, la réalité a une certaine immuabilité, l'arbre reste arbre : il y a cohérence de la connaissance ou du langage, toute désignation doit conserver une permanence, le mot « arbre » doit désigner l'arbre. Le principe d'identité présente donc deux versions. La version ontologique (sur l'être) dit : « Une chose est ce qu'elle est. » La version logique (sur la connaissance formelle) dit : « Ce qui est vrai est vrai ». Le principe logique d'identité est le premier des quatre grands principes logiques de l'Antiquité : principe d'identité, principe de non-contradiction (« une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse »), principe du tiers exclu (« une proposition et sa négation ne peuvent être toutes deux fausses »), ou, selon une autre triade, principe de non-contradiction et d'identité, principe du tiers exclu, principe de raison suffisante. Le principe d'identité se trouve de façon implicite chez Parménide (vers 450 av. J.-C.). Platon isole cinq « genres de l'être » : Être (et Néant), Repos et Mouvement, Même (Identité) et Autre. Selon Jean-Paul Dumont, il énonce le principe d'identité dans ce passage : Dans Le Parménide, le principe figure sous forme de la première hypothèse : l'Un, c'est l'Un (Platon, Le Parménide, 137c), de sorte qu'il n'est ni tout ni parties, ni droit ni circulaire (donc sans figure), ni en soi-même ni en autre chose (donc il n'est pas dans l'espace), ni en repos ni en mouvement, ni identique ni différent, ni semblable ni dissemblable, ni égal ni inégal, ni plus vieux ni plus jeune (il n'est pas dans le temps), il échappe à l'être et à la connaissance. Aristote ne présente pas le principe de façon explicite. Dans ses Analytiques, ouvrage pionnier dans le développement des théories logiques, il propose une syllogistique qui utilise le principe « A = A » sans l’expliciter.
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