Le palawa kani est une langue reconstituée créée comme une renaissance générique, à partir de mots répertoriés et conservés des langues de Tasmanie éteintes, parlées par les Aborigènes de Tasmanie. Palawa kani est le nom que donnent les locuteurs à la langue aborigène tasmanienne. droite|vignette|302x302px| Carte illustrant approximativement les territoires ethniques de la Tasmanie pré-coloniale. Les langues tasmaniennes originelles ont décliné après la colonisation britannique de la Tasmanie, et la guerre noire. Le dernier locuteur natif est mort en 1905. Afin de récupérer autant que possible la culture tasmanienne originelle, des efforts ont été déployés afin de reconstruire une langue pour la communauté autochtone. En 1972, Robert M. W. Dixon et Terry Crowley ont enquêté sur la possibilité de la reconstruction d'une langue tasmanienne à partir de données existantes dans le cadre d'un projet financé par l'Institut australien d'études autochtones. Cela comprenait une interview de deux petites-filles de Fanny Cochrane Smith, qui a fourni cinq mots, une phrase et une chanson courte. Le programme palawa kani a été lancé en 1992 dans le cadre d'un programme de récupération linguistique financé par le Commonwealth et à l'échelle nationale. L'intérêt du Commonwealth pour le maintien et la revitalisation des langues autochtones faisait partie d'un effort mondial plus vaste. Un point de comparaison est la langue des peuples Wampanoag du Massachusetts, reprise en grande partie par le membre de la tribu Jessie Little Doe Baird. De nombreux efforts de récupération dans le monde impliquent des programmes d'immersion linguistique, comme ceux qui ont débuté dans les années 1980 pour les Maoris. Alors que le projet initial devait être "géré conjointement par la communauté autochtone et Riawunna, le « Centre pour l'Éducation Aborigène de l'Université de Tasmanie », le programme palawa kani aurait finalement été géré presque exclusivement par le biais du Centre (TAC), une organisation communautaire éminente et puissante.