thumb|Collection de dessins de , allant de ca. 600 à 300 Beaucoup d'entre elles représentent des guerriers, et semble-t-il les défunts enterrés dans le kourgane, tenant une corne à boire dans sa main droite. La religion scythe est l'ensemble des récits mythologiques, pratiques rituelles et croyances des Scythes, un des peuples iraniens qui ont occupé la steppe pontique et de la Caspienne dans l'Antiquité classique. Le peu que l'on sait de la religion est tiré de l'ouvrage de l'historien et ethnographe grec du Hérodote. Il est supposé qu'elle est liée à la plus ancienne religion proto-indo-iranienne, et a influencé plus tard les mythologies slaves, hongroise et turque, ainsi que les traditions ossètes qu'on pense descendantes de la mythologie scythe. Le premier contexte archéologique de sacrifice du cheval sont des sépultures, notamment des enterrements de chars, mais avec des signes de tombes cheval sont apparents depuis le Chalcolithique et jusqu'à l'époque historique. Hérodote décrit l'exécution de chevaux à l'enterrement d'un roi scythe, et les tombes kourganes de l'âge de fer sont connues pour contenir des chevaux par centaines. Les Scythes ont un certain respect pour le cerf, qui est l'un des motifs les plus courants dans leur art, en particulier dans les sites funéraires. On croit que l'animal rapide accélère les esprits des morts sur leur chemin, ce qui explique peut-être les coiffures bizarres avec bois trouvés sur des chevaux enterrés aux . Les récents travaux montrent que les Scythes baignaient dans une atmosphère religieuse. Pourtant, ils n'avaient pas de classe de prêtres, contrairement à leurs cousins perses (les mages) ou indiens (les brahmanes). Hérodote (IV, 67) mentionne des devins qui manipulaient des faisceaux de baguettes de saule et d'autres, les Enarées « hommes-femmes » (d'un composé iranien *a-narya « non-mâle »), qui se servaient de morceaux d'écorce de tilleul. Ces personnages auraient reçu le don de divination de la déesse Argimpasa.