Personnes associées (21)
Marco Grioni
Marco Grioni est né à Milan (Italie). Après une thèse au Politecnico di Milano en 1982, il occupe des positions de recherche à Minneapolis (USA), Nijmegen (Pays Bas), Orsay (France) et Neuchâtel, où il devient Privat Docent en Physique du Solide en 1994. A l'EPFL depuis 1996, il est nommé professeur titulaire en 2005. Il enseigne la physique générale et dirige actuellement le Laboratoire de Spectroscopie Electronique de l'Institut de Physique. Ses recherches portent sur les propriétés électroniques de nouveaux matériaux tels que les supraconducteurs à haute température, les métaux à basse dimension et les fermions lourds, qu'il étudie par la spectroscopie des photoélectrons (ARPES) à très haute résolution, par ultrafast time-resolved ARPES, et par d'autres techniques utilisant le rayonnement synchrotron. Auteur d'env. 220 publications, il participe activement au niveau suisse et européen au développement de nouveaux instruments. Entre 2003 et 2006 il a été chairman de l'organisation des utilisateurs du synchrotron européen de Grenoble (ESRF). De 2010 à 2017 il a été chairman du Scientific Advisory Committee du synchrotron national français SOLEIL.
Luc Thévenaz
De nationalité suisse et né à Genève, Luc Thévenaz a obtenu en 1982 le diplôme de physicien, mention astrophysique, de l'Université de Genève et le doctorat ès sciences naturelles, mention physique, en 1988 de l'Université de Genève. C'est durant ces années de thèse qu'il a développé son domaine d'excellence, en l'occurrence les fibres optiques et leurs applications. En 1988, Luc Thévenaz a rejoint l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), où il dirige actuellement un groupe de recherche en photonique, notamment en optique dans les fibres et dans les capteurs. Ses domaines de recherche couvrent les capteurs à fibre optique basés sur la diffusion Brillouin, l'optique non-linéaire dans les fibres, la lumière lente et rapide et la spectroscopie laser dans les gaz.  Ses réalisations principales sont: - l'invention d'une configuration innovante pour les capteurs répartis Brillouin, basée sur l'emploi d'une seule source laser, ce qui lui donne une grande stabilité intrinsèque et qui a permis de réaliser les premières mesures hors laboratoire avec ce type de capteur; - le développement d'un capteur de gaz à l'état de traces, basé sur une détection photoacoustique et utilisant une source laser à semi-conducteur dans le proche infra-rouge, pouvant détecter une concentration du gaz au niveau du ppb; - la première démonstration expérimentale de lumière lente et rapide dans les fibres optiques qui puissent être contrôlées par un autre faisceau lumineux, réalisées à température ambiante et fonctionnant à n'importe quelle longueur d'onde grâce à l'exploitation de la diffusion Brillouin. La première vitesse de groupe négative dans les fibres a aussi été démontrée selon le même principe.  En 1991, il a visité l'Université PUC de Rio de Janeiro au Brésil, où il a travaillé sur la génération d'impulsions picoseconde avec des diodes laser. En 1991-1992 il a travaillé à l'Université de Stanford aux USA, où il a participé au développement d'un gyroscope basé sur un laser Brillouin à fibre. Il a rejoint en 1998 l'entreprise Orbisphere Laboratories SA à Neuchâtel en Suisse en tant qu'expert scientifique, avec pour tâche de développer des capteurs de gaz à l'état de traces, basés sur la spectroscopie laser photoacoustique. En 1998 and 1999 il a visité le Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) à Daejon en Corée du Sud, où il a travaillé sur des capteurs de courant électrique utilisant un laser à fibre optique. En 2000 il a été un des co-fondateurs de l'entreprise Omnisens SA à Morges en Suisse, qui développe et commercialise de l'instrumentation et des capteurs optiques de pointe. En 2007 il a visité l'Université de Tel Aviv, où il a étudié le contrôle tout-optique de la polarisation de la lumière dans les fibres optiques. Durant l'hiver 2010, il a séjourné à l'Université de Sydney en Australie (CUDOS: Centre for Ultrahigh bandwidth Devices for Optical Systems) où il a étudié les apllications de la diffusion Brillouin stimulée dans les guides d'onde à base de verres chalcogénures. En 2014, il a séjourné à L'Université Polytechnique de Valence en Espagne, où il a travaillé sur les applications photoniques pour les micro-ondes exploitant la diffusion Brillouin stimulée.  Il a été membre du Consortium formé pour le projet européen FP7 GOSPEL "Gouverner la vitesse de la lumière", a été Président de l'Action Européenne COST 299 "FIDES: Les fibres optiques pour relever les nouveaux défis de la société de l'information" et est auteur ou co-auteur de quelques 480 publications et 12 brevets. Il est actuellement Coordinateur du projet H2020 Marie Skłodowska-Curie Innovative Training Networks FINESSE (FIbre NErve Systems for Sensing).  Il est co-Editeur-en-Chef de la revue "Nature Light: Science & Applications" et Membre du Comité Editorial (Editeur Associé) de la revues suivantes: "APL Photonics" et "Laser & Photonics Reviews". Il a été élevé au rang de "Fellow" par l'IEEE, ainsi que par la Société Optique (OSA).
Philippe Gillet
Philippe GILLET est entré à l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm (Paris) pour y mener des études en sciences de la Terre. En 1983, il obtient un PhD en géophysique à l’université de Paris VII et rejoint l’université de Rennes I comme assistant. En 1988, titulaire d’un doctorat d’Etat, il devient professeur dans cette même université et la quitte en 1992 pour rejoindre Ecole normale supérieure de Lyon. La formation des chaînes de montagnes, et des Alpes en particuliers, est l’objet de la première partie de sa carrière scientifique. En parallèle, il développe des techniques expérimentales (cellules à enclumes de diamants)qui permettent de simuler en laboratoire les conditions de pression et de température qui règnent au sein des planètes. L’objectif de ces expériences est de comprendre de quels matériaux sont constituées les profondeurs inatteignables des planètes du système solaire. En 1997, il commence à travailler sur la matière extraterrestre. Il participe à la description de météorites venant de Mars, de la Lune ou de planètes aujourd’hui disparues et explique comment celles-ci ont été expulsées de leur planète d’origine par des chocs titanesques avant d’arriver sur Terre. Il a aussi participé au programme STARDUST de la NASA et contribué à l’identification de grains de comète ramenés sur Terre après avoir été capturés au voisinage de la comète Wild-II. Ces grains représentent les premiers minéraux de notre système solaire, formés il y a plus de 4,5 milliards d’années. Il a aussi travaillé sur les sujets suivants : • interactions entre bacteries et minéraux; • amorphisation sous pression; • techniques expérimentales: cellule à enclumes de diamant, spectroscopie Raman,diffraction des RX sur source synchrotron, microscopie électronique. Philippe Gillet a aussi une activité de management de la science et de l’enseignement. Il a ainsi dirigé l’Institut National des Sciences de l’Univers du CNRS (France), présidé le synchrotron français SOLEIL, l’Agence Nationale de la Recherche française(2007) et l’Ecole normale supérieure de Lyon. Avant de rejoindre l’EPFL il a été le directeur de cabinet du Ministre français de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur. Quelques publications : Ferroir, T., L. Dubrovinsky, A. El Goresy, A. Simionovici, T. Nakamura, and P. Gillet (2010), Carbon polymorphism in shocked meteorites: Evidence for new natural ultrahard phases, Earth and Planetary Science Letters, 290(1-2), 150-154 Barrat J.A., Bohn M., Gillet Ph., Yamaguchi A. (2009) Evidence for K-rich terranes on Vesta from impact spherules. Meteoritics & Planetary Science, 44, 359–374. Brownlee D, Tsou P, Aleon J, et al. (2006) Comet 81P/Wild 2 under a microscope. Science, 314, 1711-1716. Beck P., Gillet Ph., El Goresy A., and Mostefaoui S. (2005) Timescales of shock processes in chondrites and Martian meteorites. Nature 435, 1071-1074. Blase X., Gillet Ph., San Miguel A. and Mélinon P. (2004) Exceptional ideal strength of carbon clathrates. Phys. Rev. Lett. 92, 215505-215509. Gillet Ph. (2002) Application of vibrational spectroscopy to geology. In Handbook of vibrational spectroscopy, Vol. 4 (ed. J. M. Chalmers and P. R. Griffiths), pp. 1-23. John Wiley & Sons. Gillet Ph., Chen C., Dubrovinsky L., and El Goresy A. (2000) Natural NaAlSi3O8 -hollandite in the shocked Sixiangkou meteorite. Science 287, 1633-1636.

Graph Chatbot

Chattez avec Graph Search

Posez n’importe quelle question sur les cours, conférences, exercices, recherches, actualités, etc. de l’EPFL ou essayez les exemples de questions ci-dessous.

AVERTISSEMENT : Le chatbot Graph n'est pas programmé pour fournir des réponses explicites ou catégoriques à vos questions. Il transforme plutôt vos questions en demandes API qui sont distribuées aux différents services informatiques officiellement administrés par l'EPFL. Son but est uniquement de collecter et de recommander des références pertinentes à des contenus que vous pouvez explorer pour vous aider à répondre à vos questions.