KaliKali (en sanskrit sa ou sa) est, dans l'hindouisme, la déesse de la préservation, de la transformation et de la destruction. C'est une forme terrifiante de Pārvatī représentant le pouvoir destructeur du temps. Son nom dérive du mot kālá, le temps en sanskrit, celui qui détruit toute chose. Celui qui la vénère est libéré de la peur de la destruction. Elle détruit le mal sous toutes ses formes et notamment les branches de l'ignorance (avidyā), comme la jalousie ou la passion.
GanachakraA ganacakra (गणचक्र "gathering circle"; ) is also known as tsok, ganapuja, cakrapuja or ganacakrapuja. It is a generic term for various tantric assemblies or feasts, in which practitioners meet to chant mantra, enact mudra, make votive offerings and practice various tantric rituals as part of a sādhanā, or spiritual practice. The ganachakra often comprises a sacramental meal and festivities such as dancing, spirit possession, and trance; the feast generally consisting of materials that were considered forbidden or taboo in medieval India like meat, fish, and wine.
KhaṭvāṅgaA khaṭvāṅga (खट्वाङ्ग) is a long, studded club originally created as a weapon. It was adopted as a traditional religious symbol in Indian religions such as Tantric traditions like Shaivism and Vajrayana Buddhism. The khatvāṅga was adopted by some lineages of historical tantra though it preceded such traditions as of an original tribal shaman shaft. In Hinduism, Shiva-Rudra carried the khatvāṅga as a staff weapon and are thus referred to as khatvāṅgīs.
KapalikaKapalika (sanskrit IAST kāpālika : portant un crâne humain, kapāla, comme bol de mendicité) est un terme qui désigne les ascètes shivaïtes errants qui réalisent des pratiques extrêmes et vivent en partie sur des lieux de crémation. Leur nom vient du fait qu'ils portent des colliers de crânes humains ou en utilisent comme bol à aumône. Ils apparaissent dans la littérature dès le . L'origine de ce courant remonterait aux premiers siècles de notre ère dans le sud de l'Inde. Il semble se continuer de nos jours dans le courant Aghori.
Hevajraright|thumb|300px|Hevajra et Nairātmyā, entourés d'une suite de huit ḍākinīs. Hevajra (Chinois: 喜金刚 Xǐ jīngāng;tibétain: kye'i rdo rje / kye rdo rje, Kyé Dorjé), littéralement « Diamant de joie », est l'un des principaux yidams du bouddhisme tantrique, ou Vajrayāna. La parèdre de Hevajra est Vajranairātmyā (tibétain: rdo rje bdag med ma, Dorjé Dagméma) « Adamantine Absence de moi ». Hevajra symbolise l'essence adamantine du monde phénoménal. Le Tantra de Hevajra fait partie des tantras nouveaux apparus en Inde à partir du .
Art tibétainLe terme art tibétain fait référence à l'art du Tibet et d'autres royaumes de l'Himalaya, présents et passés (le Bhoutan, le Ladakh, le Népal et le Sikkim). L'art tibétain est avant tout une forme d'art sacré, qui reflète l'influence dominante du bouddhisme tibétain sur ces cultures. L'art du Tibet peut être étudié sous l'angle des influences qui l'ont nourri au cours des siècles. L'art tibétain est indissociable de la pratique religieuse dont il est un des vecteurs.
Daikokutenvignette|redresse|Daikokuten par Ogata Korin (). ou simplement Daikoku, est la divinité japonaise de la richesse, du commerce et des échanges. Ebisu et Daikoku sont souvent appariés et représentés sous forme de masques ou de sculptures sur les murs de petites échoppes. Dans sa forme populaire, il est à la fois considéré comme un kami d'Ōkuninushi ou des cuisines dans le syncrétisme shinto/bouddhiste, mais aussi comme la forme paisible de la divinité bouddhiste Mahakala.
DakiniUne dakini (sanskrit IAST : ḍākinī), translittéré en 荼枳尼天, dakini-ten, ou encore khandroma () ; ) est une divinité féminine du bouddhisme vajrayāna ou un « démon-femelle » dans l'hindouisme, importante dans les pratiques tantriques du bouddhisme tibétain. Les dākinīs hindoues (et leurs équivalents masculins, les dākas) se déplacent dans le ciel, ce que traduit leur nom chinois et tibétain (kōng / mkha, ciel ; xíng / gro, déplacement ; mǔ / ma, femme).
MatrikasMatrikas (Sanskrit: मातृका (singular), IAST: mātṝkās, lit. "divine mothers") also called Matar or Matri, are a group of mother goddesses who are always depicted together in Hinduism. The Matrikas are often depicted in a group of seven, the Saptamatrika(s) (Seven Mothers). However, they are also depicted as a group of eight, the Ashtamatrika(s). In the Brihat Samhita, Varahamihira says that "Mothers are to be made with cognizance of (different major Hindu) gods corresponding to their names.
Dharmapala (tantrisme)Les dharmapālas (« protecteurs ou défenseurs du dharma » en sanskrit, hùfǎshén 护法神 en chinois) sont des déités courroucées du bouddhisme mahayana et des textes tantriques. Ils sont généralement représentés sous une forme menaçante (visage coléreux, crocs découverts, aura de flammes, cheveux hérissés, membres multiples, ornements macabres, crânes humains ou serpent servant de collier, armes aux mains). Leur rôle est particulièrement important dans le bouddhisme tibétain où ils sont appelés drag-gshed, de drag-po (coléreux ou cruel) et gshed-ma (démons infernaux bourreaux).