thumb|Mosaïque romaine de la série des travaux des champs exposée au musée public national de Cherchell. La viticulture en Algérie remonte à l'Antiquité et particulièrement à la colonisation phénicienne puis romaine. À l'époque de la colonisation française et des départements français d’Algérie, le vignoble de l'Algérie a atteint pour une production annuelle de vin allant jusqu'à 18 millions d'hectolitres. En 2022, d'après les données de l'Organisation internationale de la vigne et du vin, l'Algérie s'est positionnée comme le 43ème producteur de vin au monde, et 216ème pays consomateur au monde. thumb|left|Vendange à Cherchell sur une vigne en pergola. thumb|Les Amours vendangeurs, mosaïque du musée d'Hippone. La vigne sauvage (lambrusque) a prospéré dans les collines du littoral où elle poussait en hautain le long des arbres. Elle produisait des petits grains qui furent consommés frais ou séchés par les Berbères. Cette vitis vinifera silvestris se maria aux plants de vitis vinifera sativa importés par les Carthaginois au Cap Bon et dans leurs comptoirs côtiers. Ces nouvelles variétés furent à la base d'un encépagement indigène qui a perduré dans les raisins de table. La colonisation romaine fit de la future Algérie le grenier à blé de l'Empire mais la culture de la vigne ne fut pas absente des cités comme Césarée de Maurétanie (Cherchell), Hippone (Annaba) ou Cuicul (Djemila). Nombre de mosaïques en attestent. Au , l'invasion arabe mit à mal la viticulture de cuve qui céda officiellement la place à celle des raisins de table. Mais dans certaines tribus berbères où l'Islam eut du mal à s'implanter, des vignobles continuèrent à fournir des vendanges à la vinification. Paul Birebent explique : . De leur côté, les juifs continuaient à vinifier le vin casher. Les Espagnols, s'installant en Oranie, y relancèrent la culture de la vigne. De plus, une clientèle existait sur place pour ces vins locaux.