La Coupe du monde de football de 1994 est organisée pour la première fois aux États-Unis du 17 juin au 17 juillet. En choisissant ce pays, la FIFA espérait y implanter durablement le football (appelé « soccer » sur le continent nord-américain). Dans la foulée du mondial, le championnat professionnel Major League Soccer est d'ailleurs relancé.
Plusieurs grandes nations de football sont absentes de cette Coupe du monde comme l'Angleterre, la France, l'Uruguay, et la Tchécoslovaquie (dont l'équipe a terminé les éliminatoires pour le mondial après la dissolution du pays sous la bannière de la « Représentation des Tchèques et des Slovaques ») et l’équipe championne d'Europe en titre, le Danemark, qui ne sont pas parvenus à se qualifier.
L'équipe du Brésil, emmenée par Romário, Bebeto et le capitaine Dunga, domine son groupe du premier tour, élimine les États-Unis en huitièmes de finale (1-0), les Pays-Bas en quarts (3-2), la Suède en demi-finale (1-0) et remporte son quatrième titre mondial en prenant le meilleur sur l'Italie en finale le 17 juillet 1994 au Rose Bowl de Pasadena, dans un match au score vierge conclu 3-2 aux tirs au but. Les Brésiliens dédient leur victoire à Ayrton Senna qui s'est tué en course la même année.
Cette Coupe du monde est notamment marquée par le parcours de la Bulgarie, qui avait éliminé la France lors du dernier match des qualifications européennes, et qui parvient jusqu'en demi-finales où elle est stoppée par un doublé de Roberto Baggio pour l'Italie (2-1). La Bulgarie est ensuite battue par la Suède (4-0) dans la « petite finale » et termine au pied du podium. Avec six réalisations, le Bulgare Hristo Stoitchkov est le co-meilleur buteur de la compétition avec le Russe Oleg Salenko. Ce dernier réalise l'exploit, toujours inégalé dans l'histoire de la Coupe du monde, de marquer cinq buts consécutifs lors d'une rencontre (face au Cameroun lors du premier tour).
Dans le règlement du tournoi, la principale innovation concerne les points attribués lors des matchs de poule.