Concept

Incunable

Résumé
Un incunable est un livre imprimé en Europe au cours du . L'appellation est parfois étendue aux post-incunables, imprimés dans la première moitié du . Environ sont répertoriés, dont les deux tiers en latin. Le plus ancien est la Bible à quarante-deux lignes (dite « B42 »), imprimée par Johannes Gutenberg, Peter Schöffer et Johann Fust en 1454. Le mot « incunable » provient du nom pluriel latin incunabula, qui signifie littéralement « les langes d'un nouveau-né », et par extension le berceau, l'enfance ou encore l'origine. On a longtemps cru que le terme provenait de l'expression latine prima typographiae incunabula utilisée en 1640 par dans son traité intitulé De ortu et progressu artis typographiae où il désignait par là les débuts de la typographie (impression par caractères mobiles) en Occident, qui commencent traditionnellement avec l'invention de Gutenberg, vers 1454-1455. La date butoir est purement conventionnelle, l'usage en remonterait aussi à l'époque de Mallinckrodt. Or on sait depuis 2009 que cette invention lexicale doit être retirée à Mallinckrodt : datée de 1569, elle est désormais attribuée au médecin et philologue hollandais Hadrianus Junius (Adriaan de Jonghe, 1511/1512-1575). Dans sa Batavia, publiée à Leyde en 1588 mais rédigée dès 1569, Junius applique explicitement le terme « incunabula » au temps des premières réalisations de l’art typographique : . Un incunable est, par convention, un livre imprimé en Europe avant le . L'appellation est parfois improprement étendue aux « post-incunables », livres d'aspect comparable mais imprimés ultérieurement, avant 1525-1530 voire, pour les pays nordiques, avant 1550. « On connaissait depuis longtemps, au , le moyen de reproduire industriellement une figure. On savait orner les reliures de figures et de légendes obtenues par pression, sur le cuir, d'une plaque de métal gravée en creux. Déjà, pour figurer rapidement sur le vélin ou le parchemin des manuscrits les grandes initiales ornementées qui devaient occuper l'espace blanc réservé par le copiste au début des chapitres et des paragraphes, on avait parfois recours à des estampilles en relief taillées dans le bois ou dans le métal.
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