vignette|Illustration dépeignant les habits à la mode pour femme et pour homme, y compris gant et bonnet (1844). vignette|Illustration des modes féminines du 19 siècle. Le terme style victorien renvoie à des modes et des tendances d'une époque de la culture britannique dénommée ère victorienne d'après la reine Victoria (1819-1901) et qui coïncide avec son règne qui dure de à . Durant ce règne de plus de 60 ans, la reine influence outre le style vestimentaire l’architecture, la littérature, les arts décoratifs et les arts visuels. En 1807, la fabrication des vêtements dans des usines et leur vente en grande quantité dans des magasins à prix fixe s'accelère. La couture à domicile est encore présente, mais décline. Les nouvelles machines changent la façon de fabriquer des vêtements. L'introduction de la machine à coudre permettant de créer, vers le milieu du , un « point de couture bloqué » simplifie la fabrication de vêtements à la maison et dans les boutiques. Cette avancée mécanique facilite la pose sur les vêtements de différentes décorations difficiles à réaliser manuellement. Les machines à fabriquer la dentelle permettent d'abaisser notablement le coût de celle-ci, ce qui la rend populaire. Parmi les nouveaux matériaux en provenance de pays lointains faisant partie de l'Empire britannique figure le caoutchouc qui sert à fabriquer les bottes en caoutchouc et les manteaux mackintosh. Des chimistes mettent au point des teintures synthétiques plus brillantes et résistantes que les naturelles. Au cours des années 1840 et 1850, les robes des femmes adoptent des épaules étroites et tombantes, des tailles affinées en triangle pointant vers le bas et des jupes en forme de cloche. Les sous-vêtements se composent d’un corset, d’une jupe tombant jusqu’aux chevilles et de plusieurs couches de jupons à volants. Vers 1850, le nombre de jupons diminue pour faire place à la crinoline et la taille des jupes augmente. Les robes de jour comportent un corselet uni tandis que les robes du soir sont largement décolletées et laissent les épaules dénudées.