L’institut Mines-Télécom, en abrégé IMT, est un établissement public rattaché au ministère de l'Économie et des Finances, voué à l’enseignement supérieur et la recherche pour l'innovation dans les domaines de l'ingénierie et du numérique au service de l'industrie. Il regroupe les écoles des mines et les écoles des télécommunications françaises (écoles publiques d'ingénieurs habilitées par la CTI), qui pour la plupart dépendent du même ministère. Il est placé sous la tutelle du Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies. Créé en 1996, il est nommé Groupe des écoles des télécommunications, puis institut Télécom. En , les Écoles des Mines, sous tutelle du ministère de l'Industrie, qui s'étaient rassemblées dans le Groupe Ecoles des Mines (GEM), lui sont rattachées. Il prend alors le nom d'institut Mines-Télécom, ainsi que le statut de grand établissement. L'IMT a participé à la création d’Université Paris-Saclay et participe maintenant à la création de l'Institut polytechnique de Paris, son siège se trouve à Palaiseau sur le plateau de Saclay depuis 2019. À l’origine, les écoles des mines et celles des télécommunications constituaient des écoles d’ingénieurs mais aussi des écoles de la haute fonction publique, permettant l’accès au Corps des mines ou à celui des télécommunications. vignette|Logo du groupe des écoles des mines. L’École des mines de Paris est créée en 1783 pour répondre aux besoins en ingénieurs de l’industrie minière qui était alors au cœur de la problématique industrielle. Elle deviendra une école d’application de l’École polytechnique, elle-même créée en 1795. L’École des mines de Saint-Étienne est ensuite créée en 1816 pour former des maîtres mineurs. Ces écoles prennent ensuite la dénomination « École nationale des mines ». Puis ce sont les écoles d'Alès et de Douai qui sont créées en 1843 et 1878. En 1919, est fondé l'Institut métallurgique et minier, qui deviendra ultérieurement l’École nationale supérieure des mines de Nancy.
Vincent Kaufmann, Regina Witter