Concept

IG Farben

Résumé
thumb|Le siège d’ à Francfort-sur-le-Main. thumb|Action de l'I. G. Farbenindustrie AG en date du décembre 1925. thumb|Les dirigeants (Verwaltungsrat) de l'entreprise vers 1935, avec à gauche au premier plan Carl Bosch et à droite Carl Duisberg. thumb|Unité de production BASF de colorant indigo, en 1880. thumb|Usine chimique IG-Farbenwerke, construite près d'Auschwitz, ici en 1941. thumb|IG Farbenwerke à Auschwitz. thumb|Ruine d'une unité de production d'essence synthétique de Hydrierwerke Pölitz AG à Pölitz (Pologne). L'abréviation (où IG est l'abréviation du mot allemand InteressenGemeinschaft) désigne la société allemande fondée le sous le nom de IG-Farbenindustrie AG. Une « petite IG », par opposition à l’IG de 1925, a été fondée en 1905 par rapprochement concerté des sociétés chimiques BASF, Bayer et Agfa. Un conseil de gestion commun fut créé, mais chacune des sociétés conserva son identité propre. Jusqu'en 1945 au moins, le groupement d'intérêt économique produisit de nombreux produits chimiques : ammoniac synthétique (duquel étaient dérivés des engrais azotés, des explosifs) et des biocides ou gaz d'exterminations dont le Zyklon B, de l'essence synthétique, des médicaments, des colorants, des plastiques, du caoutchouc synthétique, des pellicules photographiques et des textiles. Cette société fut démantelée en 1952 dans le cadre de la politique de dénazification. Pendant la Première Guerre mondiale, la « petite » a une position hégémonique et de monopole sur le territoire allemand. Ce sont donc eux qui ont fourni tous les gaz de combat invalidants qui ont détruit les poumons de centaines de milliers de tués et blessés de la guerre 1914-18. Plus tard, durant la Seconde Guerre mondiale, la « grande » prétendra avoir perdu de marks en raison des dédommagements imposés par le Traité de Versailles et des discriminations commerciales qui ont suivi. La défaite allemande en 1918 porte un coup relativement rude à l’industrie chimique allemande, car les Alliés confisquent tous ses actifs à l’étranger, mais aucune infrastructure sur le territoire allemand n'a été détruite.
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