thumb|upright|Prostituée en 1890. thumb|upright|Prostituée à Tijuana, au Mexique.
La prostitution (du latin prostitutio) est une forme d'échange économico-sexuel : offre d'un service sexuel contre rémunération. Elle recouvre généralement un espace social hétérogène composé souvent d’individus issus de milieux modestes ou très modestes, parfois marginaux, qui trouvent dans cette activité un moyen d’existence et de subsistance. Elle est à 80 % exercée par des femmes même s'il existe une prostitution masculine. Les études sur la prostitution montrent que . En France, selon les chiffres de la proposition de loi visant à sanctionner les clients de prostituées de 2013, 99 % des clients sont des hommes alors que 85 % des prostituées sont des femmes. En 2012, de 40 à 42 millions de personnes se prostituent dans le monde, neuf sur dix d'entre elles dépendent d'un proxénète et les trois quarts d'entre elles ont entre 13 et 25 ans. Le statut légal de la prostitution varie selon les pays et peut également être classé de l'illégalité aux activités légales professionnelles. En 2010, les revenus annuels de la prostitution sont estimés à plus de 187 milliards de dollars. Un à deux millions de femmes dans le monde sont vendues chaque année comme des objets sexuels pour la prostitution par des réseaux internationaux, la majeure partie venant de pays pauvres pour être exploitée notamment dans des pays riches.
D'un point de vue législatif, on peut distinguer trois conceptions de la prostitution, produisant trois approches politiques des États sur son exercice : le réglementarisme, l'abolitionnisme (et sa variante néoabolitionniste) et le prohibitionnisme. Qu’ils condamnent ou qu’ils administrent la prostitution, qu’ils fassent des personnes prostituées des coupables ou des victimes, ces régimes convergent néanmoins dans leurs enjeux et dans leurs effets quant à la définition de la prostitution comme un « problème public ».
La prostitution est régulièrement l'objet de vives controverses entre politiques et intellectuels qui sont en faveur d'une légalisation de l'activité et ceux qui sont partisans de son interdiction.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
thumb|right|Tokyo Yoshiwara, quartier de plaisir, carte postale ancienne. thumb|Prostitution à Ahiduoka au Japon, vers 1890. Kusakabe Kimbei.La prostitution au Japon a fait l'objet de réglementations dès le début du , au cours de l'époque d'Edo (env. 1600-1868). Une loi concernant le quartier de Yoshiwara tendait à criminaliser l'activité des prostitués et les contraignait à se faire enregistrer auprès des pouvoirs publics. Cette loi qui réglementait la prostitution était avant tout un moyen pour le pouvoir de s'assurer des rentrées fiscales.
Sex work is "the exchange of sexual services, performances, or products for material compensation. It includes activities of direct physical contact between buyers and sellers as well as indirect sexual stimulation". Sex work only refers to voluntary sexual transactions; thus, the term does not refer to human trafficking and other coerced or nonconsensual sexual transactions such as child prostitution. The transaction must take place between consenting adults of the legal age and mental capacity to consent and must take place without any methods of coercion, other than payment.
Les ou étaient des courtisanes de haut rang au Japon, célèbres en particulier au cours de l'époque d'Edo. Ce sont les principaux personnages du . Les maisons où elles demeuraient se nommaient les « maisons vertes » (seirō). Elles se distinguent des prostituées ordinaires par leur maîtrise des arts, notamment la danse et le chant, et le fait que certaines soient devenues célèbres hors des quartiers de plaisir. Les deux termes, oiran et , sont souvent utilisés de façon indifférenciée.