Rhapsody in Blue est une œuvre pour piano et orchestre ou harmonie composée par George Gershwin en 1924, qui combine des éléments de musique classique et de jazz.
L'œuvre a été orchestrée par Ferde Grofé à trois reprises, en 1924, 1926 et finalement en 1942. La première eut lieu lors d'un concert intitulé An Experiment in Modern Music le à l'Aeolian Hall de New York, interprétée par l'orchestre de Paul Whiteman, commanditaire de l'œuvre, avec George Gershwin au piano. Le Cambridge Music Handbook estime que « Rhapsody in Blue a établi la réputation de Gershwin comme compositeur de renom et est depuis devenue une des plus populaires œuvres orchestrales américaines ». Elle a également donné son nom à une rose.
Après le succès d'un concert expérimental jazz-classique de la chanteuse canadienne au Aeolian Hall de New York le premier novembre 1923, le chef d'orchestre Paul Whiteman décida de se risquer dans un projet plus ambitieux. Il commanda alors à Gershwin un concerto pour présenter lors d'un concert jazz au Aeolian Hall en . Whiteman avait commencé à s'intéresser à une composition de ce genre par Gershwin après avoir été impressionné par l'originalité de l'opéra en un acte Blue Monday, qui avait été un échec. Gershwin n'était pas trop enthousiaste à l'idée de cette nouvelle pièce car sa nouvelle comédie, Sweet Little Devil, devait faire ses débuts à New York le . Il devrait encore probablement réviser la partition jusqu'à cette date et il ne pensait pas avoir le temps pour composer le concerto.
Le , le frère de George Gershwin, Ira Gershwin lut dans le New York Tribune un article intitulé « Qu'est-ce que la musique américaine ? » à propos du concert de Whiteman. Le dernier paragraphe annonçait que « George Gershwin travaillait à un concerto jazz ». Mis au courant, Gershwin décida finalement de composer la pièce.
Comme il ne restait plus que cinq semaines avant le concert, Gershwin se mit rapidement au travail. C'est dans un train de Boston que les idées pour Rhapsody in Blue lui sont venues.
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Le glossaire théorique et technique de la musique occidentale recense, par ordre alphabétique, les termes de la théorie musicale occidentale. Pour autant, celle-ci n'a le monopole, ni du terme ni de la notion qu'il exprime. Un certain nombre de termes italiens et allemands (relatifs notamment à l'interprétation musicale) n'apparaissent pas ici. On les trouvera répertoriés dans les deux listes : Liste des termes italiens employés en musique et Liste des termes allemands employés en musique.
Les « Roaring Twenties » sont la période de croissance et d’insouciance de l’Amérique des années 1920. La dénomination est souvent traduite par « années vrombissantes » ou « années rugissantes ». Ce phénomène n’épargnant pas l’Europe, il est désigné par les termes « années dorées » en Grande-Bretagne et en Allemagne (respectivement « Golden Twenties » ou « Happy Twenties » et « Goldene Zwanziger ») ; en France on parle des « années folles ».
Dans le jazz ou le blues, la note bleue (en anglais blue note) est une note jouée ou chantée avec un léger abaissement, d'un demi-ton au maximum, et qui donne sa couleur musicale au blues, note reprise plus tard par le jazz. Les notes bleues peuvent être considérées comme des notes ajoutées à la gamme majeure ; ces notes sont aux , et degrés, abaissées d'un demi-ton. La blue note est une sonorité qui correspond à une quinte bémol. Le terme blue vient de l'abréviation de l'expression anglaise « blue devils » (littéralement « diables bleus », qui signifie « idées noires »).