Les langues germaniques occidentales (ou rameau westique) forment la plus grande des trois branches de la famille des langues germaniques, incluant notamment l'allemand, l'anglais et le néerlandais, mais également l’afrikaans, les langues frisonnes et le yiddish.
thumb|250px|Expansion des tribus germaniques, de 750 av. J.-C. à 1 ap. J.-C. :
La théorie ethnolinguistique () d'August Schleicher divise les langues germaniques en trois groupes : les langues germaniques occidentales, orientales et septentrionales. Leurs relations exactes sont difficiles à déterminer du fait, entre autres, des indices épars fournis par les inscriptions runiques ; de plus, demeurant mutuellement intelligibles tout au long des Grandes invasions, certaines variétés individuelles ne sont pas aisées à classer. Les dialectes dont les caractéristiques définissent la branche occidentale sont nés du proto-germanique à la fin de la culture de Jastorf (vers le ). Le groupe germanique occidental est caractérisé par plusieurs innovations phonologiques et morphologiques absentes des autres groupes, telles que :
la perte du w après ng ;
la gémination des consonnes (r excepté) avant le ;
le remplacement de la désinence -t par -i à la seconde personne du singulier au prétérit ;
l’apparition des formes brèves des verbes être debout et aller (allemand stehen et gehen, néerlandais staan et gaan contre le vieux norrois standa et ganga) ;
le développement du gérondif.
Cependant, de nombreux linguistes doutent de l’existence d’un ancêtre commun aux langues germaniques occidentales plus récent que le proto-germanique, c’est-à-dire d'un « proto-germanique occidental ». Ainsi, certains pensent qu’après la séparation du groupe oriental, les langues germaniques restantes se sont divisées en quatre dialectes principaux : le germanique septentrional et trois autres groupes, appelés collectivement « germanique occidental » :
le germanique de la mer du Nord, ou ingvaeonique, ancêtre de l’anglo-frison et du bas allemand ;
le germanique de l’Elbe, ancêtre du haut allemand ;
le germanique de la Weser et du Rhin, ancêtre du francique et du néerlandais.
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Le haut allemand (Hochdeutsche Dialekte) est, en linguistique, un groupe de dialectes germaniques. Il se distingue du groupe bas-allemand par le phénomène de la seconde mutation consonantique et en est séparé par la ligne de Benrath. Le nombre total de locuteurs dans sa zone traditionnelle, de Düsseldorf en Allemagne à Bad Radkersburg en Autriche est d'environ 60 millions. Il comprend les dialectes du moyen allemand, où la seconde mutation consonantique est incomplète, et les dialectes de l'allemand supérieur, où cette mutation est complète.
Langlais (English ; prononcé : ) est une langue indo-européenne germanique originaire d'Angleterre qui tire ses racines de langues du nord de l'Europe (terre d'origine des Angles, des Saxons et des Frisons) dont le vocabulaire a été enrichi et la syntaxe et la grammaire modifiées par le français anglo-normand, apporté par les Normands, puis par le français avec les Plantagenêt. La langue anglaise est ainsi composée d'environ 29 % de mots d'origine normande et française et plus des deux tiers de son vocabulaire proviennent du français ou du latin.
Le néerlandais (Nederlands, prononciation ) est, avec ses 25 millions de locuteurs maternels, la troisième langue germanique après l'anglais et l'allemand. Elle est langue officielle aux Pays-Bas et dans ses territoires d'outre mer, en Belgique et au Suriname. Elle est enfin langue régionale en France. Confinée dans l'actuel Westhoek français après une importante extension médiévale, elle a toutefois quasiment disparu de la Flandre française au cours du .
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