vignette|upright|alt=Homme en armure, statue vue en contre-plongée|Le roi Arthur en armure, une des incarnations du paladin dans les récits légendaires de la Matière de Bretagne et de la légende arthurienne. Le paladin est un chevalier ayant atteint l'un des plus hauts grades, faisant partie d'un ordre religieux et porteur du pouvoir sacré de la foi. Néanmoins, ce terme a subi une évolution assez importante, en ce sens où de chevalier sacré partant en croisade pour le compte d'un ordre prestigieux et militaire, l'appellation de paladin finira par évoquer un concept plus humaniste de « chevalier errant » (peut-être un amalgame avec le latin palabundus qui signifie « errant », « qui voyage sans cesse ») défendant la veuve et l'orphelin. Cette nuance peut être perçue en comparant deux opéras de Vivaldi basés sur le même personnage de Roland : Orlando furioso et Orlando finto pazzo. Cette appellation vient de l'époque romaine. Sous Dioclétien, le corps de la Garde prétorienne (unité de soldats d'élite chargée de protéger les officiers généraux), constitué de fantassins romains, a été remplacé par un contingent monté de barbares. Leur possession de monture leur a donné la dénomination d’equites (cavalier), terme également utilisé à l'époque pour désigner l'Ordre des chevaliers romains. Or ce contingent était logé près du portique de la Schole palatine à Rome ; le temps et la déformation de la langue ont contribué à la création en bas-latin du mot palatinus (garde du palais) pour désigner les chevaliers d'élite constituant la garde personnelle de Charlemagne. Exemples : les chevaliers du Temple appartiennent à une unité militaire qui l'investit d'une croisade au caractère sacré. selon la tradition des chansons de geste un des douze vaillants guerriers à la suite de Charlemagne parmi lesquels peuvent être cités Roland le preux et Olivier le sage. La geste les appelle les « preux » (du bas-latin prodis signifiant « utile ») dans ce contexte. vignette|Dessin figurant la mort de Roland à la bataille de Roncevaux (778) (illustration manuscrite, vers 1455–1460).