(en géorgien : , en persan : گرگینخان, Gurgen Khan) ou (mort le 16/) est roi de Karthli de 1676 à 1688, de 1692 à 1695, et de 1703 à 1709.
Fils aîné du roi , il reçoit du Chah d'Iran le titre de Gurgen Khan. Après avoir été régent de Karthli pendant les absences de son père, il lui succède à sa mort. Il doit pour cela, comme son père, accepter l’islam et prendre le nom de dès le .
En 1688, il tente de s’emparer du royaume de Kakhétie, administré par le vice-roi iranien Qalbali Khan. Il est alors détrôné par le Chah séfévide et remplacé au Khartli par , l’héritier légitime de la Kakhétie revenu d'exil et qui a lui aussi accepté de devenir musulman sous le nom de Nazir-Ali-Khan pour obtenir les deux royaumes.
Georges rejoint alors son frère aîné , qui tente de s’imposer en Iméréthie. Il se soumet ensuite au Chah qui, mécontent d’, nomme « gouverneur général de la Géorgie » de 1692 à 1695.
Il devient ensuite gouverneur du Kerman de 1699 à 1703. En 1701, Georges aide son frère Levan de Karthli à maintenir la souveraineté de Chah Huseyin sur cette province. En récompense, il reçoit de nouveau le royaume de Karthli en juin 1703, mais il ne peut regagner son pays qui est confié au régent Levan de Karthli du fait du début de la révolte des Afghans en 1704. En effet, depuis 1699, il est devenu Sipah-Salar (i.e. commandant en chef de l’armée perse).
En 1703, il reçoit la vice-royauté de Kandahar ainsi que le commandement de l’armée iranienne en Afghanistan. Sur place, il même une politique de répression active, capture le chef du clan Ghilzai Mirwais Khan Hotak et l’envoie comme prisonnier à Ispahan. L’Afghan obtient à son tour la confiance du versatile Chah Huseyin, qui l’autorise à rentrer dans son pays. Peu après son retour, Mirwais Khan Hotak met à profit l’absence de l’armée perse, en expédition contre des rebelles sous le commandement du neveu de Georges de Karthli, pour convier ce dernier à une rencontre. Il fait immédiatement assassiner le roi de Karthli et massacrer son escorte le 16/.