Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est le plus important regroupement d'organisations humanitaires au monde.
vignette|gauche|La Croix-Rouge, après la bataille de Saint-Privat en 1870.
C'est à la suite de la bataille de Solférino en 1859, qu'Henry Dunant, homme d'affaires protestant évangélique genevois, eut comme projet une organisation de secours, neutre et permanente pour les soldats blessés. Il fit connaitre ses intentions notamment en publiant Un souvenir de Solférino en 1862, ouvrage qui connut un fort retentissement en Europe. Deux propositions de son projet sont au centre de la fondation du droit international humanitaire et de la Croix-Rouge : d'une part, la neutralité du personnel sanitaire lui permettant de faire son travail et, d'autre part, la création de sociétés de secours nationales pour le soin des blessés de guerre.
En 1863, Gustave Moynier exposa les projets de Dunant à la Société genevoise d'utilité publique. À la suite de cela, la commission de cinq membres composée de Gustave Moynier, du général Guillaume-Henri Dufour, de Dunant, de Louis Appia et de Théodore Maunoir, se constitua en en Comité international de secours aux militaires blessés présidé par Dufour (1863-1864).
Cette organisation deviendra plus tard le Comité International de la Croix-Rouge (CICR), qui aujourd'hui et depuis plus d'un siècle, s’efforce de prévenir la souffrance par la promotion et le renforcement du droit et des principes humanitaires universels.
À la fin du , en 1793 le baron Dominique Larrey, précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquait déjà les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles. Membre de l'Académie de médecine, il a l'idée de mettre en place après 1815 un système d'« ambulances volantes » détaché du commandement et dans lesquelles il embarquerait indifféremment amis et ennemis, afin de les soigner sans faire de distinction ni de nationalité, ni de grade.