Le terrorisme sioniste en Palestine mandataire englobe l'ensemble des actes de terrorisme et de violence politique perpétrés par des milices sionistes (Lehi, Irgoun, Haganah et Palmah) à l'encontre de cibles arabes, civils et militaires, ainsi que contre les autorités et forces de l'ordre britanniques, durant la période du mandat britannique sur la Palestine.
vignette|Membre de l'Irgoun et membre du Lehi, condamnés à mort par les autorités britanniques, l'un pour le sabotage du réseau ferroviaire, l'autre pour la possession d'une grenade destinée à l'assassinat d'un officier britannique. Ils se suicident avec une grenade avant leurs exécutions. À gauche et à droite
La première organisation armée juive, Bar-Guiora, est créée le . L'objectif de cette organisation est à la fois de développer des fermes collectives et de les protéger. Jusqu’à cette période, la protection des communautés juives était assurée par des gardiens arabes. Les membres de Bar-Guiora étaient issus des groupes juifs d’autodéfense constitués dans les communautés juives en Russie après les pogroms de Kichinev ayant immigré en Palestine. En 1909, cette organisation s’intègre dans le mouvement Hashomer, qui après la fin de la Première Guerre mondiale compte environ 200 hommes. Ils constitueront le noyau de la Haganah.
L'un de ses dirigeants, Joseph Trumpeldor, un ancien officier de l’armée russe, est tué ainsi que sept autres personnes à Tel Hai, un village juif de Galilée proche de frontière libanaise lors d'une incursion de plusieurs centaines de bédouins en provenance du Liban qui pillent et incendient le village qui est détruit et abandonné par ses habitants. Cet incident est selon Idith Zertal, le premier incident violent du conflit israélo-arabe.
Entre 1920 et 1948, le Royaume-Uni administre l'ancien territoire ottoman de la Palestine dans le cadre d'un mandat confié par la Société des Nations. La revendication pour la création d'un État juif des Juifs palestiniens est confrontée à l'opposition du nationalisme arabe palestinien.