Takama-ga-haraest dans le shintoïsme la résidence des dieux immortels. Takama-ga-hara est la résidence des dieux shinto immortels, les , dont Tsukuyomi, et dirigée par Amaterasu. Il représente le alors que Yomi est le et est le monde des hommes. Il existe aussi des kamis dans le monde des hommes, appelés les . Takama-ga-hara serait relié à la Terre par le pont . Le mont Takamagahara est aujourd'hui une montagne de la préfecture de Gunma. L'astéroïde a été nommé d'après ce lieu. Kotoamatsukami Tenson kōrin Takamahiko Shri
KojikiLe est un recueil de mythes concernant l’origine des îles formant le Japon et des kamis, divinités du shintoïsme. Avec le Nihon shoki, les légendes contenues dans le Kojiki ont inspiré beaucoup de pratiques et de croyances du shintoïsme. Il est généralement considéré comme le plus ancien écrit japonais existant encore de nos jours et est entièrement écrit en langue japonaise, en caractères chinois. vignette|Édition française du Kojiki. Le Kojiki est une compilation des récits du conteur Hieda no Are par le chroniqueur Ō no Yasumaro, sur l’ordre de l’impératrice Genmei.
Amaterasuest, dans le shintoïsme, la déesse du Soleil, et la plus importante divinité de cette religion. Selon la mythologie, elle a donné naissance à la lignée de tous les empereurs japonais. Elle aurait introduit la riziculture, la culture du blé et les vers à soie. Elle figure sur le drapeau japonais sous l'apparence du disque solaire, accompagné ou non de ses rayons. On accole parfois à son nom le qualificatif ou signifiant « grande déesse ». Le Kojiki et le Nihon shoki évoquent tous deux cette déesse.
Shintoïsmethumb|200px Le ou shintoïsme () est un ensemble de croyances datant de l'histoire ancienne du Japon, parfois reconnues comme religion. Elle mêle des éléments polythéistes et animistes. Il s'agit de la plus ancienne religion connue du Japon ; elle est particulièrement liée à sa mythologie. Le terme « shintō », lecture sino-japonaise, ou kami no michi, apparut pour différencier cette ancienne religion du bouddhisme venu de Chine en 538, lorsque le roi coréen de Baekje offrit au souverain japonais (cour du Yamato) une image du Bouddha Çakyamuni.