L'impact environnemental de l'élevage, intensif ou extensif, inclut la consommation d'eau et d'énergie, un risque de pollution de l'eau, et une substitution des forêts par des prairies destinées à l'élevage du bétail, ou des prairies par des cultures annuelles destinées à l'alimentation animale.
Certaines sources évoquent aussi une plus forte contrainte sur les territoires, une réduction de la biodiversité et une production de gaz à effet de serre. En effet, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), dans un rapport publié en 2013, estime que l'élevage est responsable d'environ 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine.
L'impact dépend notamment du type d'élevage :
l'élevage intensif basé sur la concentration d'animaux confinés dans des bâtiments ou des parcs fermés, nourris avec des aliments distribués par l'éleveur. Dans les systèmes traditionnels intensifs seuls les animaux monogastriques comme la volaille ou le porc étaient élevés. Cet élevage avait une importante fonction de recyclage des déchets de la production alimentaire (déchets de cuisine, son de céréales, aliments avariés, résidus de récolte, produits forestiers comme les glands de chêne) ce qui permettait d'éviter de détourner des aliments directement utilisables pour la nutrition humaine. Dans les systèmes modernes, des cultures végétales intensives alimentent des élevages intensifs de presque toutes les espèces (seules quelques espèces comme l'oie, le mouton et la chèvre ne supportent pas ce mode de production) en utilisant des techniques modernes : bâtiments thermorégulés et ventilés, système hors sols, énergies fossiles, machinisme, engrais chimiques et minéraux, pesticides. Dans ces élevages le principal problème local est la gestion des effluents et les risques classiques associés à l'agriculture intensive. L'élevage intensif implique par ailleurs une production non locale d'aliments à destination des animaux élevés : cette production a elle-même un impact environnemental, local et global (notamment par déforestation et émission de gaz à effet de serre) ; c'est également le cas du transport des aliments ainsi produits vers le lieu de l'élevage.