Au sens étymologique, la vocation est un appel (latin vocare, appeler). Il a longtemps désigné l'appel à s'engager dans une vie religieuse (prêtrise, vie monacale, etc.). Le concept s'enracine dans la Bible et est corrélatif au thème de l'écoute. Aujourd'hui ce mot est utilisé dans un sens plus large pour désigner l'appel que peuvent ressentir des personnes à une mission particulière : humanitaire, professionnelle, spirituelle, scientifique, etc.
Au pluriel, ce mot désigne le nombre de prétendants à la vie religieuse, et notamment à la prêtrise.
Les Églises chrétiennes ont toujours fait appel aux vocations pour assurer la diffusion de la Parole de Dieu (contenue dans la Bible) : pasteurs, diacres, prêtres, évêques, religieuses, Laïc consacré, etc.
La vocation est comprise comme un appel divin : Dieu suscite lui-même les vocations à travers les prières des fidèles. À ce titre, la vocation se rapproche d'une expérience spirituelle, et peut se rattacher à un éveil spirituel. En particulier, l'adoration perpétuelle est conçue comme un moyen de susciter les vocations.
Le mariage, la famille et le baptême sont aussi appelées des vocations.
Dans la foi chrétienne, la vocation est un appel envoyé par Dieu au croyant. Celui-ci peut faire le choix de se conformer à cet appel ou non.
Moïse est montré en exemple dans le livre de l'Exode (Ex 3, 6 à 7, 5), comme recevant une vocation du Seigneur, cette vocation étant la mission de libérer son peuple prisonnier en Egypte. Dieu donne à Moïse une vocation, qui est aussi un nom nouveau, comme il le fait avec chacun des personnages bibliques lors de leur envoi en mission (Abram devient Abraham, Simon devient Pierre, ...)
Depuis la deuxième moitié du , le nombre de vocations en Europe a chuté, entraînant un vieillissement de la population des pasteurs de ces Églises et des difficultés pour assurer les services traditionnels : célébrations, baptêmes, catéchisme, etc. Les Églises issues de la Réforme (protestantisme) en Europe sont aussi touchées.