Concept

Georges de Trébizonde

Résumé
NOTOC Georges de Trébizonde, en grec Γεώργιος Τραπεζούντιος / Géôrgios Trapézoundios (né en Crète en 1396, mort à Rome en 1472), philosophe grec, secrétaire pontifical, fut l'un des principaux humanistes de la Renaissance italienne. Commentateur critique d'Aristote, il fut aussi l'un des premiers traducteurs de l’Almageste de Ptolémée. Il doit son nom de Trapézoundios (latin : Trapezuntius) au fait que sa famille émigra en Crète à la fin du ou au début du depuis l'Empire de Trébizonde (anciennement Trapézonte). À l'époque de sa naissance, la Crète était déjà depuis deux siècles sous domination vénitienne, et cette intégration de l'île dans le système commercial vénitien, en assurant une certaine prospérité économique aux autochtones, avait favorisé la naissance d’une véritable bourgeoisie grecque — il est vrai essentiellement urbaine —, dont les exigences en matière d’éducation allaient de pair avec la réussite socio-économique. L’enseignement du latin y était déjà assez bien assuré pour permettre, dans les années 1340-1350, la formation initiale de lettrés prestigieux tel Pierre Philargès, le futur pape de Pise Alexandre V (1409-1410), tandis que le maintien d’une culture gréco-orthodoxe dans la tradition byzantine produisait de talentueux théologiens, tels les moines Joseph Philargès et Nil Damilas. Au début des années 1410, issu d'une famille qui occupait une position moyenne dans la hiérarchie sociale de Candie, capitale de Crète, le jeune Georges bénéficia de cette ambiance favorable. Son père, le papas Constantin Trapézoundios, le fit entrer très jeune dans le cercle littéraire prestigieux présidé par son supérieur hiérarchique, le protopape de Candie Jean Siméonakis, qui avait groupé autour de lui des lettrés intéressés tant par les innovations de la scholastique occidentale que par la culture grecque antique et byzantine. Grâce à l'enseignement d'un tel professeur, Georges démontra très vite une excellente connaissance des auteurs classiques, et ce fut également par l'entremise de Siméonakis qu'il reçut, en 1416, l'invitation de poursuivre son éducation en Italie, à Venise, de la part de Francesco Barbaro, auquel il servit dans un premier temps de secrétaire.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.