Concept

Démographie de la Jordanie

Résumé
Cet article contient des statistiques sur la démographie de la Jordanie. 1800 : 1900 : 1952 : 1961 : 1979 : 1983 : 2002 : 2017 : L'enquête démographique et de santé de 2018 relève un taux de fécondité de 2,7 enfants par femme en Jordanie (2,7 en milieu urbain et 3,1 en milieu rural). À noter la fécondité élevée des réfugiés syriens : 4,7 enfants par femme. Les statistiques concernant les minorités ethniques et religieuses en Jordanie varient énormément selon les sources, en raison notamment des phénomènes migratoires et de la séparation entre l'ex-Cisjordanie et l'ex-Transjordanie, d'abord à cause de l'occupation israélienne depuis 1967 et ensuite lors de la création de l'Autorité palestinienne : les pourcentages datant d'avant 1967 ont parfois été « recyclés » pour la période postérieure, tant pour les deux moitiés du royaume que pour sa partie orientale. Il convient donc de prendre tous ces chiffres avec précaution. Les groupes ethniques minoritaires historiques sont les Circassiens (dénomination collective pour les Nord-Caucasiens musulmans, sauf les Tchétchènes), estimés en 1971 à (0,8 %) par l'Encyclopédie soviétique, à 1 % de la population () en 1984 par le CIA World Factbook; les implantations circassiennes historiques étaient Amman (fondée par eux), Wadi Sir et Jerash : , les Tchétchènes, souvent décrits à tort comme musulmans chiites : , les Arméniens rescapés du génocide de 1915, au cours duquel certains furent recueillis et cachés par des tribus bédouines arabes : Arméniens de Jordanie, les Turkmènes à Ar-Rumman, au sud de Jerash... Plus récemment, les migrations internationales ont amené en Jordanie des Pakistanais, des Philippins, mais aussi des réfugiés et migrants syriens et irakiens qui sont venus s'ajouter aux réfugiés palestiniens (entre 40 et 60 % de la population, voire plus selon certaines sources) et aux immigrés hedjaziens (dont la famille royale des hachémites), syriens et palestiniens qui ont constitué dans les années 1920-1930 l'armature de l'État transjordanien, avec le soutien des tribus bédouines et sous la supervision du Royaume-Uni, puissance mandataire représentées sur place par "Peake Pacha" puis par "Glubb Pacha".
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