Les Satires sont une œuvre poétique écrite par l'écrivain latin Juvénal en hexamètres dactyliques.
Juvénal justifie son projet d'écrire des satires par sa colère à l'encontre de ses concitoyens, notamment contre ceux qui obtiennent les honneurs et la richesse par la malhonnêteté. Le sujet de ses satires : tout ce que font les hommes.
Mais il est dangereux de s'attaquer aux vivants, alors l'auteur choisit de parler des morts.
Le poète s'en prend aux débauchés : les philosophes (surtout les stoïciens) et les politiciens qui pratiquent l'adultère et font des lois pour punir les femmes; les hypocrites et ceux qui affichent fièrement leurs débauches ; un exemple célèbre : Othon.
Juvénal fait parler son ami Umbricius qui quitte Rome pour s'installer à Cumes. La satire s'en prend à l'influence des Grecs qui entretiennent le goût du luxe, à l'inutilité du clientélisme, à la cupidité, au mépris des pauvres, à la vénalité. A cela s'ajoutent le mauvais état des habitations, les embarras de Rome, les dangers de la nuit. Juvénal termine sur un éloge de la vie à la campagne.
Juvénal se moque maintenant des mœurs débauchées de Néron le Chauve (Domitien) et de sa cour. Un pêcheur offre à l'empereur un turbot magnifique. Le pêcheur n'avait, d'ailleurs, pas d'autres choix que de l'offrir car un si beau poisson serait nécessairement parvenu à Néron. Néron convoque les sénateurs. Ils débattent comme s'il en allait des intérêts de l'État et se montrent plus adulateurs les uns que les autres.
Trébius, client de Virron est reçu par celui-ci quand il vient chercher sa sportule. On sert à Trébius et aux autres clients un vin au goût de vinaigre dans de la vaisselle ébréchée, alors que Virron boit un excellent vin vieux dans des coupes ornées de gemmes. La différence entre les mets est analogue. Le riche humilie le pauvre pour se faire admirer. Mais le pauvre qui a la lâcheté de supporter ce traitement s'en montre digne.
Satire destinée à Postumus qui veut se marier. Juvénal insiste sur la difficulté de trouver une épouse honnête.
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upright=0.8|thumb|Manuscrit du poème Les Assis d’Arthur Rimbaud recopié par Paul Verlaine. La poésie est un genre littéraire très ancien, aux formes variées, écrites généralement en vers mais qui admettent aussi la prose, et qui privilégient l'expressivité de la forme, les mots disant plus qu'eux-mêmes par leur choix (sens et sonorités) et leur agencement (rythmes, métrique, figures de style). Sa définition se révèle difficile et varie selon les époques, au point que chaque siècle a pu lui trouver une fonction et une expression différente, à quoi s'ajoute l'approche propre à la personnalité de chaque poète.
Une satire est un texte qui passe par la moquerie, voire la caricature, pour critiquer un sujet (individu, organisation, État, etc.). On attribue généralement la paternité de ce genre littéraire (satura, c'est-à-dire pot-pourri) au poète archaïque latin Lucilius. Le genre satirique peut prendre diverse formes et se retrouve dans les arts visuels et du spectacle. Selon Le Petit Robert, le sens moderne et courant est : « Écrit, discours qui s’attaque à quelque chose, à quelqu’un, en s’en moquant ».
Juvénal (en latin Decimus Iunius Iuvenalis) est un poète satirique romain de la fin du et du début du . Il est l'auteur de seize œuvres poétiques rassemblées dans un livre unique et composées entre 90 et 127, les Satires. Après un oubli de deux siècles, Juvénal a été très lu dès l'Antiquité tardive et au Moyen Âge . Sa vie est cependant très mal connue. Les biographes en sont réduits à des conjectures qui s'inspirent des événements, peut-être réels pour certains d'entre eux, dont il fait état dans les Satires.